28/12/2012

A$AP Rocky, une super-production venue d'ailleurs !

Le compte à rebours de fin d'année n'a même pas encore débuté. Les toplists se multiplient à droite et à gauche. Et pourtant un album fait le forcing. A$AP Rocky : Long Live A$AP. Maintes et maintes fois reporté, ce dernier a fini par leaker tout récemment (il fallait s'y attendre). Pourtant il nous est interdit de le comptabiliser pour 2012.


Initialement prévu pour le 16 janvier 2013, ce premier album se classe parmi les grands classiques de ces dernières années. Le jeune emcee originaire d'Harlem, a su convaincre les plus grands. Tant dans les collaborations que dans la production de ses tracks.

Un entourage fracassant et de grande qualité

Le moins que l'on puisse dire, c'est que A$AP Rocky est ouvert d'esprit et éclectique dans ses choix. Les fautes de goûts se font rares, quasi nulles d'ailleurs. Trop de monde ? Détrompez-vous. Chaque artiste a son moment de gloire. A l'instar du single « 1 Train » (feat. Kendrick Lamar, Joey Bada$$, Yelawolf, Danny Brown, Action Bronson & Big K.R.I.T.). Rien que ça ! La crème de la crème du rap.us du moment. Un track qui risque de peser lourd dans la balance des ventes d'album.


 
Question de promotion, son entourage sait y faire. Les singles s'enchaînent et rassemblent toujours autant d'éloges de la part de la presse. « Fuck'in Problems », regroupant encore du beau monde (Drake, 2 Chainz & Kendrick Lamar). Mais A$AP sait y faire également en solo. Il sait exister sans les grands noms du rap. us. Et nul besoin de chercher bien loin dans l'album. L'intro vous fout une claque gigantesque d'entrée ! Jim Jonsin à la prod'.

Des producteurs de talent

Mais le génie de cet album, et de son futur succès, ne se résument pas qu'à un producteur. En l’occurrence Jim Jonsin sur « Long Live A$AP ». Bien au contraire ! D'autres beatmakers ont également réussi un réel tour de force. Hit-Boy que l'on retrouve sur la plupart des productions mais aussi T-Minus qui a ramené Schoolboy Q sur « PMW (all I really need) ». Clams Casino sur « Hell » avec la délicieuse Santigold. Encore un choix audacieux mais réussi !

Soufien 3000, Lord Flacko ou encore Danger Mouse. Oui vous avez bien entendu ! Avec le titre « Phoenix », Danger Mouse réussi le pari de mettre en avant la voix de A$AP Rocky. A la limite de l'ac-capela sur une mélodie orageuse au piano. Magistral ! Et se permet même d'inviter quatre autres producteurs sur la version deluxe et offre par la même occasion un couplet à son confrère A$AP Ferg qui fracasse la baraque !


 
La french touch au rendez-vous

Et comment ne pas parler de nos petits frenchy nationaux. Un peu de chauvinisme ne fait pas de mal. Même si en France on est déjà bien habitué. Ils se comptent sur les doigts d'une main. Le quatuor des Birdy Nam Nam et leur titre « Wild for the night » (tiré de leur dernier album), avec la voix de Tekki Latex. Une certaine fierté, même si le remix de Skrillex (ami de A$AP Rocky) a été choisi au dépend de l'original.




A$AP Rocky signe là, sûrement l'un des albums de 2013. En tout cas cette nouvelle année ne pouvait pas mieux commencer. L'artiste a su s'entourer des plus grands. Pas de fioriture. Pas un pas de travers. Chaque production est propre et l'album reste digeste du début à la fin. La barre est désormais mise haut, très haut ! Pour finir sur un bon jeu de mot bien pourri (mais tellement easy)... Longue vie à A$AP Rocky !

27/12/2012

Un vent autrichien souffle sur la musique électronique


S O H N . Quatre lettres à retenir. Ce petit génie autrichien est arrivé en cette fin d'année 2012 comme une cerise sur un gâteau. On peut d'ores et déjà compter sur lui en 2013. Son premier e.p "The wheel" a tout d'un grand artiste.

 
Une musique électronique aérienne et mélodieuse. Entre les montagnes autrichiennes et les plaines londoniennes, la musique de S O H N nous transporte dans un univers apaisant.

Un l'instar d'un James Blake ou autre XXYYXX, la mélodie et surtout la voix de l'artiste sont mis en avant sur chacune des productions. Un mélange délicieux unique auquel nous convie S O H N sur ces quatre tracks. Oscillate et Warnings sont en téléchargement libre. Quelle aubaine !



Seules sont ces compositions à se mettre sous la dent ou dans les oreilles comme vous voudrez. Ceci dit, elles ont beau tourné en boucle, le plaisir reste intacte. Un vent frais autrichien souffle désormais sur la musique électronique londonienne en cette fin d'année... (soupire) Que ça fait du bien !

22/12/2012

Playlist d'un réveillon familial, pas comme les autres


Que vois-je ? Nous sommes déjà le 22 décembre. Les Mayas nous auraient-ils pris pour des cons ? J'te jure, si ça ne tenait qu'à moi, je leur ferais bouffer leur calendrier. Diantre ! Grâce à eux j'aurais peut-être pu éviter de fourrer la dinde et les invitations aux repas de famille interminables. Que nenni. Dans deux jours l'heure de la grande bouffe et des p'tits cadeaux sonnera.

Fin d'année oblige, les playlists et les top/flop font leur grand retour. Et oui, les marronniers musicaux existent aussi ! Mais une fois par an, eux. Ceci dit, cette année j'ai décidé de mettre les petits plats dans les grands. C'est pas tous les jours Noël, alors voici pour les plus courageux, curieux, et audacieux, une playlist à enclencher une fois que les convives ont pris place dans votre salon.



Dernière touche décorative avant qu'ils ne débarquent. Et surtout n'oublie pas de brancher ta tv sur TF1 ou FR2 avec Arthur ou Sebastien. Au choix ! T'inquiète, la qualité sera au rendez-vous. 20H30. (Ding-Dong) Ah, les premiers invités sont là !

Lykke Li - Come Near

Ni une, ni deux. Ta mère le dos tourné. Tu choppes la télécommande et appuie sur mute. Tu files vers la chaîne hifi lancer la playlist que tonton Prozit t'aura recommandé. T'inquiètes pas mon petit. Ton repas sera bien rythmé.

Bot'Ox - Basement Love (Pachanga Boys Remix)

Oui, il faut toujours commencer soft. C'est comme pour tout hein ! Donc les apéricubes sont de sortie, tout comme les étouffes chrétien et les célèbres tomates cerise. Attention aux risques d'étouffement. Ça serait con de perdre mamie avant qu'elle n'ait pu ouvrir ses cadeaux.

Disclosure - Latch (Jamie Jones 'Marzy's House' remix)

Attention. Frissons garantis. Rien de tel qu'une house bien rondellette pour accompagner tes toasts. Ça pue le saumon et les huîtres mais jette quand même un œil en cuisine de temps en temps. Histoire que le grand père ne se râte pas avec le couteau !

Para One - When The Night (Breakbot Remix)

La soirée est bien entamée, mais maman a oublié le breuvage. Putain faut tout faire dans cette baraque ! Tu me diras, un ptit mousseux à boire sur un remix de Breakbot bien frais... La darone, n'a finalement pas si mauvais goût visiblement !

MNDR - Feed Me Diamonds

Ouais ça mange riche à la maison ! Et alors ? Ceci dit, la dinde ne va pas se fourrer toute seule. On tire au sort ? Attendez au moins le track suivant. Lorn vous mettra en condition...

Lorn – Ghosst

Et voilà, c'est parti ! Le patriarche a enfilé les gants. La dinde est prête à se faire fourrer. C'est un par un qu'il lui introduit les marrons dans le f*** (rime oblige). Ah ben quoi... le son s'y prête. Faites pas vos prudes merde !

Zombie Zombie - Rocket Number 9 (Gesaffelstein Remix)

Dans le pire des cas, passez au son suivant. Mais question production dark et dirty, Gesaffelstein en connaît un rayon. Autant dire que votre cauchemar et celui de la dinde surtout, ne fait que commencer ! Allez, hop ! En cuisson.

Daniel Avery - Reception (original mix)

Le temps pour nous de retourner dans le salon et de se resservir un vers de mousseux. Mousseux, mais marque repère ! S'il vous plaît. La dinde cuit, maman et grand maman se posent des questions quant aux sons qui passent et à l'image dans le petit écran. Pas vraiment en adéquation. Pas grave, à leur âge elles ne font plus le distinguo. Tout le bonheur est pour tes oreilles jeunes Padawan ! Profite dont.

Le1F – Wut

Tout juste le temps de t'en foutre plein la pance que le moment du digestif est arrivé. Vas dont bouger ton cul (et celui de tes parents par la même occasion) comme Le1f. Ça vous aidera à digérer et à avoir encore de la place pour la buche glacée !

Action Bronson - Steve Wynn (feat Party Supplies)

Et si tu n'en veux pas. Action Bronson la mangera pour toi et se roulera un gros cône de weed comme il aime si bien les fumer. La famille est presque au bord de l'explosion intestinale.

Les grands parents sont bourrés et leur pacemaker part en couille. La p'tite sœur a déjà fait la galette. Les parents sont partis dans la chambre. Tonton est dans les toilettes. Toi non plus, tu n'es épargné visiblement. La déchéance totale.

Il est donc temps de passer aux choses sérieuses et de s'écouter ce dernier son avant d'aller pécho en scred tes cadeaux.

(Bonus) A$AP Rocky - Long Live A$AP (sortie de l'album le 16/01/2013)

17/12/2012

Madben, grand espoir de la techno hexagonale

Madben. Ce nom ne vous dit peut être rien, mais dans le paysage techno français il est sur toutes les lèvres. Notamment celles d'un des pionniers du mouvement, Laurent Garnier. L'ayant repéré en 2010, le Pape en a fait depuis, son chouchou.

© certifié conforme et recommandé par Laurent Garnier

Madben peut se venter d'avoir déjà mixer auprès de grands noms de la techno actuelle et dont les titres également sont playlistés par Agoria, Laurent Garnier himself, Dave Clarke et bien d'autres. Les plus grands festivals se l'arrache (Astropolis, Transmusicales, Ososphère...). C'est LA révélation du moment, sans conteste.

À ce sujet, le festival Astropolis lance son propre label, du même nom Astropolis Records. Dont la première sortie n'est autre que le dernier track de Madben "We want to rave on", prévue le 18/01/2013. Quoi rêver de mieux pour le lancement d'un label que de s'octroyer les services d'un artiste comme lui ? Je vous le demande.


Benjamin, de son prénom, n'en est pas non plus à son premier coup d'essai. Il a déjà signé de nombreux tracks et remixs sur d'autres labels de renom notamment anglais. A l'image de Hype Musik et son titre Promise Land, remixé par Scan X (LBS). Un espoir de la techno française qui risque bien d'en faire rêver plus d'un dans les festivals et autres événements consacrés à la musique électronique, ces prochains mois.

Passez votre jour de l'an avec les emcees de 1995

La Source (2011) et La Suite (2012) en guise d'échauffement. Dorénavant la phase de lancement a suffisamment duré. Le Ninety Five passe aux choses sérieuses. Place au décollage avec la sortie de leur premier album intitulé Paris Sud Minute. Les jaloux vont maigrir comme diraient certains...


Histoire de finir l'année en beauté et d'entamer la nouvelle comme il se doit, les parisiens ont décidé de sortir PSM le 31/12/2012. Comme une envie de marquer les esprits une fois de plus. 2012 a été pour eux l'année de la révélation. Il est important de préciser que les minots charbonnent depuis longtemps ensemble. En solo, en binôme, ou dans divers crew (L'entourage, POS Crew, 5 Majeurs, Le singe fume sa cigarette...). La passion du hip-hop étant toujours restée intacte.

Eux, n'ont pas vendu leur âme de rappeur hip-hop. L'esprit de groupe est (a toujours été) là et n'hésitent pas à collaborer avec de nouvelles plumes. Nek, Alpha, Fonk', Hologram, Sneazzy et Areno le clament haut et fort. L'indépendance restera leur marque de fabrique. UNDOUBLENEUFCINQ est leur label indé. Signé en licence chez Polydor/Universal. Promo, distribution et artistique sont gérés à 100% par eux-mêmes.

À Sneazzy d'ajouter : "Nous enregistrons/mixons avec nos propres moyens. il en est de même pour la réalisation de nos clips, l'argent sort de nos poches." Soyez en certains : "Paris Sud Minute va vous Zlataner !" Album PSM en pré-commande sur iTunes pour la modique somme de 7,99€ (+un bonus). Un beau cadeau de Nöel avouez...


13/12/2012

Booba, ce tournant rap-game regrettable

Alors petit ourson ? Prêt à monter sur le ring ? Allez, restons sérieux deux minutes... Vos querelles et pseudos clashs à deux francs six sous : on en a rien à foutre ! Tu vaux mieux que ça tout de même. Fais du son. Du bon de préférence. Du vrai. Du pur ! Et franchement, nul besoin d'aller s'installer à Miami et de s'entourer de biatchs. Le "Made in France" est à la mode à ce qu'il paraît. Pourquoi ne pas surfer dessus ?



"J'suis pété de tune, pas ptdr"

Non ! Toi, Duc de Boulogne, a préféré traverser l'atlantique. Voir les choses en grand (trop grand ?). L'appât du gain a été bien plus fort. Tu as voulu de la moula, du caramel. Bingo ! Tu as réussi ton coup. "Un coup de maître", dirait © Jean-Luc Reichmann (private joke).

Tu me diras, 50.000 exemplaires de Futur vendus en une semaine. Ça impose le respect. Mais l'essentiel ne réside t-il pas dans ce qu'il contient ? La qualité d'un album ne se mesure aux nombres de ventes. Et encore mois aux récompenses (méritées ou non) reçues. Si à l'époque (prémices de ta carrière solo) tu faisais l’unanimité. Aujourd'hui ce n'est plus le cas (pour les puristes). Sauf pour ceux qui s’intéressent aux querelles de rappeurs et autres clash. Tu avais su bien t'entourer... 45 scientific et Ali s'en rappellent encore.

Kalash, biatch & jack

Artistiquement, le niveau n'est plus là, Booba. Tu es peut-être le "boss du rap-game" en France comme tu dis si bien. La concurrence ne te fais pas peur (si concurrence y a). Mais la qualité artistique à laquelle tu nous avez habitué n'est plus au rendez-vous. C'est le néant total.

Les punchlines sont largement inférieures voire quasi-inexistantes dans ce nouvel album. Le flow sur certaine track laisse à désirer (ie : OG). Les sujets traités tournent en rond (sexe, alcool, armes, biatchs, boss du game...). Les featurings (Rick Ross & 2Chainz) n'apportent pas grand chose de plus. A part des ventes. Je ne parlerais pas non plus de l'abus du vocodeur... Insupportable et pas digne d'un Booba !

Si dans ton dernier clip Kalash tu te demandes bien ce que tu vas pouvoir faire de tout ton oseille. Personnellement, j'ai bien une idée. Cependant, si tu as la possibilité de revenir par chez nous et reprendre les bases du hip-hop, ça pourrait être pas mal. Je t'en serais vraiment reconnaissant. T'avoir perdu dans le rap-game est bien dommage. Tu mérites bien mieux petit ourson ! Exit les biatchs qui se dandinent, les armes à tout va, le sexe et l'alcool qui coule à flot.


Mais comme tu aimes si bien le dire et le répéter. "Tu fais du son qui te plait. Et non qui plaise à ton public". Je pense que tout est dit. Tu as ton public. J'ai le mien (ou pas). Je me rappelle alors à mes bons souvenirs lorsque tu disais : "Si tu kiffes pas. T'écoutes pas et puis c'est tout". Entendu, j'ai bien retenu la leçon mon cher B20. Je te demanderais juste une faveur : me prévenir lorsqu'un album du niveau de Mauvais Oeil et Temps Mort sortira prochainement. Au plaisir de te ré-entendre. Merci encore.

Joyeux anniversaire au label HighLife Recording


Il existe des labels devant lesquels il ne faudrait passer sans y tendre son oreille. Sous peine de passer, par la suite, pour un abruti. Déjà deux ans que HighLife Recording existe et nombreuses sont déjà les releases. Et un site web flambant neuf pour l'occasion !

Aujourd'hui, le label fête ses deux ans d'existence. Un label en pleine expansion avec notamment Remo qui excelle dans son domaine, ou encore la nouvelle perle venue du Canada, Agyo. A cette occasion Highlife Recording et Remo nous offre un titre. A découvrir également ci-dessous un titre du dernier e.p de Agyo.

Certes la scène reimoise est déjà bien fournie. Mais il n'en faudra pas pour autant oublier ce label si prometteur et dénicheur de perle électronique.





26/11/2012

Plongée féérique et rêveuse avec Isaac Delusion

Konbini vient de découvrir le label Cracki Records avec Isaac Delusion. Tu me diras... mieux vaut tard que jamais. Ceci dit, il existe des labels comme celui-ci devant lesquels nous ne pourrions passer sans y prêter une quelconque attention. Alors merci à eux de lever le voile sur ce label aux artistes prometteurs (Renart, entre autre).

C'est d'ailleurs aujourd'hui même que sort le nouvel ep de Isaac Delusion. Intitulé « Early Morning », ce deuxième disque assit un peu plus la notoriété du trio au sein du label Cracki Records. « Eteindre le réveil pour rêver encore cinq minutes », disaient-ils en préambule. C'est chose faite, mais la touche repeat all enclenchée.

Tout juste un an d'existence et les trois comparses ont déjà parcouru le globe pour défendre leur image. Envoutante et légère à l'image de leur musique. Entremêlée de sonorités hip-hop, électronique, folk et basses de funk, leur style ne laisse pas indifférent. L'écoute de ce nouvel album s'apparenterait à mille et un coup de pinceau qui effleuraient la toile d'un peintre pour nous livrer comme une histoire féérique et magique.

La créativité et l'originalité sont encore au goût du jour. Rien n'est perdu les amis. Il est désormais l'heure de ré-ouvrir les yeux. D'émerger de votre rêve (trop court, je vous l'accorde). De mettre la main au porte-feuille et d'investir dans ce trio qui ne manquera pas de nous faire rêver à nouveau. J'en suis sûr.

25/11/2012

Je résisterais quoiqu'il en soit au Gangnam Style !

« Gangnam Style » détrône Justin Bieber sur YouTube. « Gangnam Style », vidéo la plus visionnée de tous les temps sur internet. Les titres pullulent sur la toile depuis quelques jours. Donc, si j'ai bien compris. Près de 812 millions d'internautes ont visionné le clip de ce sud-coréen ! Pour le coup, j'ai une certaine fierté. Celle de n'avoir pas succombé à cette merde médiatique.


Oui ! Je peux le clamer haut et fort. Je n'ai pas visionné ce clip. Le dois-je ? Surement pas. Plutôt mourir que d'entendre, et de surcroît regarder, un sud-coréen sauter dans tous les sens et ne rien comprendre à ce qu'il dit. Et entraîner avec lui, par la même occasion, 20.000 moutons sur la place du Trocadéro à Paris. Car, oui, je n'y étais pas. Et même si j'avais pu m'y rendre. Ô grand jamais, je n'y serais allé !

Une première dans l'histoire

Pour YouTube, « c'est un tube massif, à un niveau mondial, comme nous n'en avons jamais vu auparavant ». Ah, quelle bonne nouvelle ! Ça me fait de belles jambes, dois-je avouer. Autant dire que pour le bien de l'humanité, ce mec aurait pu éviter de sortir un titre pareil. Est-ce vraiment une fierté internationale que d'avoir détrôner le pré-pubère Justin Bieber avec son titre « Baby » ? Je ne pense vraiment pas qu'il y ait de quoi de réjouir.

Des moutons par millions

« Des millions de moutons et moi et moi et moi ». Histoire de parodier un grand de la chanson française. J'ai nommé, Jacques Dutronc. Il ne danse pas la choré du cheval, cependant certaines de ses chansons ont traversé des décennies ! - Tu vois ce que je veux dire Psy ?? - En ce qui me concerne, j'ai résisté (non sans mal) à ton « Gangnam Style » de merde. Qui, à mon grand désarroi, a fait tant d’émule sur cette planète. Déjà si mal instruite en terme de musique.


Psy aura beau avoir fait danser Obama & co, la danse du cheval avec ses smoking pourris. Mais aussi des millions de gens sur cette terre (ne l'oublions pas). Notamment toi, qui lit ce papier ! (j'en suis sûr). Dont personne ne comprend les paroles, évidemment. Il n'obtiendra jamais mon respect. Plutôt crever en écoutant du Hervé Vilard.

Malheureusement, un album (en anglais et coréen) est prévu pour 2013. Pauvre de moi... Je pense que le fond du gouffre n'est pas loin. En tout cas, compte sur moi pour ne pas l'acheter ! Des millions d'autres « fans » s'en chargeront pour moi. J'en suis sûr !

D'ailleurs, p'tit message personnel : Si la Corée du nord pouvait faire quelque chose... je lui en serait vraiment reconnaissant (pour cette fois-ci) ! Merci à elle.

21/11/2012

Ils nous font chier à l'UMP !

Ne sont-ils pas beaux nos deux prétendants au trône suprême de l'UMP ? The Game of Throne revu et corrigé (mais en mieux) par la droite depuis... trois jours. Oui, le parti de leur cher Nicolas (Dieu incontesté et adulé), a eu la bonne idée (faut montrer à la gauche qu'on fait mieux qu'eux) d'organiser des élections ouvertes à leurs militants pour choisir, qui de François Copé ou Jean-François Fillon prendra la tête de l'UMP. Allez, faites vos jeux ! (il est encore temps apparemment)

- L'amour dure quatre ans -

A voté ! sans émarger

Les Fillionistes (lol) et Copéistes (double lol) font les vierges effarouchées. Comme si de rien n'était. Soit, si je comprends bien : plus de bulletins de vote dans l'urne que d’émargement. Visiblement faire voter les morts, est devenu une habitude à droite ! Ou alors je n'y comprends plus rien. Ouais ça doit être ça ! Et le PS qui désigne directement le successeur de Martine ! Ceci dit, les bourrages d'urne, la corruption et la fraude. La gauche n'a pas connu cette fois-ci.

Pathétiques que vous êtes !

Fillon, Copé, Morano, Ciotti, Estrosi & toute la clique. « Un parti Copé en deux désormais » (sic). Je pense que là, nous avons atteint le fond avec ce jeu de mot en bois. Pire encore, les médias qui l'utilisent pour en faire les gros titres. Bref, vous êtes pathétiques. Issu du même parti, les mecs se tapent dessus. Se font la guerre. S’enlacent sur les plateaux télés. Et se plantent des couteaux dans le dos quand il s'agît de conquérir le poste de « Président de l'UMP ». « Ceci dit, nous avons les mêmes idées ». Ouais on voit ça !

Non, le spectacle n'est toujours pas terminé ! 

Toujours est-il que l'on ne connaît toujours pas le vainqueur. Même trois jours plus tard. Copé vainqueur avec 1000 voix d'avance ! - Non, c'est Fillon !, nous avons recompté ! - Non c'est Copé finalement... La commission COCOE est intervenue. A recompté. Le verdict est tombé - roulements de tambour – C'est désormais officiel, François Copé est élu Président de l'UMP avec 98 voix d'avance !

Ah merde, attendez ! Les votes de l'Outre-Mer n'ont pas été comptabilisés ! (et merde...) - Fillon, Copé te l'a mis profond. - Vive la démocratie. Vive l'UMP ! Pendant ce temps là, notre François continue ses conneries et a plancher sur le mariage pour tous. La gauche se frotte les mains et Jean-Louis Borlo trinque à la santé de l'UMP. Si seulement le ridicule pouvait tuer de temps à autre, ça ne ferait pas de mal ! Notamment à la classe politique ! 

20/11/2012

Et merde, je suis allé voir Julien Doré !

Ne me demandez pas comment j'ai fait pour atterrir dans cette salle de concert. Car même moi, je me le demande encore. Arrivé, une seule réflexion me vient à l'esprit : Ah putain, dans quoi je me suis encore embarqué ? Ceci dit, pour ma défense, la place était gratuite. Une bonne excuse (ou pas).

Julien Doré. La seule image de ce mec était celle de sa barrette plantée dans ses cheveux et son youkoulélé autour du cou en train de gueuler Moi Lolita. Son ex évidemment : Louise Bourgouin. Sinon en terme de musique ? me demandez-vous. Heu... Les limites, comme tout le monde. Sinon... rien ! Autant dire que j'allais en chier pendant près de deux heures.


« Arrêtes le pseudo rock à deux balles »

Depuis sa sortie de la Nouvelle Star (ou autre télé-crochet de merde), il faut avouer que le chanteur qui se présente à moi n'a pas changé d'un yota. La barrette en moins. Démarrage en trombe avec ses musiciens. C'est tout juste si je reconnais la voix de l'Artiste. Celle que j'avais entendu entre deux clips de M6 Tubes, après une cuite un soir de déprime. Le genre de dandy parisien qui sautille sur scène, sans réelle conviction dans ses gestes. Même si les groupies du premier rang prennent leur pied devant la plastique du chanteur.

Julien Doré fait le show et monte sur les enceintes à 3 mètres au dessus du sol. La foule s'emballe. J'ai cru à un saut sur le public. Mais il n'en est rien. Le chanteur fait demi-tour. Retourne sur scène. Et enfile une boule à facettes sur sa tête. Ouais ! Tu me diras ça fait parti du personnage. Complètement barré(tte) ! Une chose est sûre, l'attitude rock'n'roll n'est pas faite pour lui. Tout comme le registre musical.

Un ovni à textes et à voix

Outre sa prestation scénique rock'n'roll, ce mec n'en reste pas moins un génie de la musique française. Bordel ! Après m'être fait chié pendant près de trois quart d'heures (j'ai regardé l'heure je vous assure), le produit marketing sorti de la chaîne M6 il y a quelques années, a enfin daigné mettre en avant son put*** de talent d'interprète et de chanteur à voix (et à textes). Non, Julien Doré n'est plus un ersatz, mais un Artiste à part entière. Il faut se rendre à l'évidence.

Quand le mec se pointe sur scène avec sa gratte (ce qui lui sert de gratte tout du moins), et chante à cappella. Ses musiciens en arc de cercle autour de lui en guise de cœurs. Oui, il en impose ! En attestent Les bords de mer, Bleu canard, ou encore sa reprise de I need someone de Sharko. Connu (surtout) pour sa reprise de Moi Lolita, Julien Doré en a profité pour foutre une autre claque à un tube tout aussi bandant : Femme like u, du beau-gosse et néanmoins charismatique K-Maro. De quoi le retourner dans sa tombe ! A merde, il chante toujours...

K-Maro - Femme like u (Julien Doré cover acoustic)

Mon p'tit bichon, ton dernier album ne te ressemble pas. A quelques exceptions près évidemment. Fais nous plaisir avec un second Ersatz plutôt. Ton personnage atypique, ton grain de voix et tes textes sont tout aussi bons que tes mélodies. Ta présence sur scène se suffit à elle-même. Exit à tout jamais les fioritures rock(ambolesques). Merci.

18/11/2012

Juxebox Champions, un premier EP prometteur

Fade et Blanka ne sont pas inconnus au bataillon musical !

Fade est dj/producteur dans le groupe ASM (A State of MInd), il a collaboré avec de grands noms tels que Wax Tailor, Dj Vadim ou Cornell Campbell. Blanka est un des beatmakers de La Fine Equipe (La Boulangerie 1&2) et grâce à son studio de mastering Kasablanka à Paris, il a déjà masterisé plus d’une centaine d’albums.

A deux, ils présentent un projet inédit, JUKEBOX CHAMPIONS! Mélange de funk, hip hop, trip hop, soul et turntablism. Le duo crée un live unique. Entourés d’échantillonneurs MPC, de platines, de visuels et de nombreux « jouets », ils ne seront pas dissimulés derrière des ordis, mais s’amuseront d’un jeu scénique avec le public !

En attendant la sortie de leur album prévu pour début 2013, voici la sortie de leur premier Ep ! Des collaborations d’exception, avec tout d’abord la présence de Kid Créole, la réunion d’ASM et Deluxe sur le même track, et la voix magnifique de l’anglaise Lauren Spink. Un avant-goût de l’album prévu début 2013 !

28/10/2012

N'est pas SUMO(tronik) qui veut !

Le 27 octobre 2012 est une date a marquer à l’indélébile. Jamais le Zenith Omega de Toulon n'avait connu une telle soirée. Trois scènes, vingt artistes. Un pari osé de la part des trois associations Toulonnaises que sont Tandem, No/iD et Rodeo.


Ni la tempête, ni les inondations auront eu raison des aficionados de musique électronique ce samedi 27 octobre au Zenith de Toulon. Ils étaient près de 2500 a s'être déplacé pour voir des artistes tels que Popof, Kavinsky, Cyberpunkers, Far Too Loud, Krazy Baldhead ou encore Tambour Battant. Distillés sur trois scènes, la vingtaine d'artiste a su maintenir l'ambiance de 21h jusqu'à l'aube.

« Sold out » !

Seulement quelques petites minutes après l'ouverture des portes, il se murmurait déjà que la soirée risquait bien d'être « sold out ». Autant dire que les premiers arrivés, du moins les derniers à se présenter sans ticket, étaient les premiers servis. Vous avez suivi ? Tout ça pour dire que beaucoup ont suivi la soirée sur le parking du Zenith avec pour seule compagnie, leur bouteille d'alcool et le vent glacial. Il fallait le vivre !

Il fallait oser !

C'est assez rare pour le souligner, mais un tel événement, unique en son genre dans la région toulonnaise, faisant « sold out » pour sa première édition, est exceptionnel. Les pandas, chats, chiens et autres Pikachu ont su répondre présents et apprécier le line-up qui leur été « offert ». Ce qui n'est pas le cas de tous visiblement !

Bisous « haters »

Hommage, voire même un gros « big up » et un gros bisou, aux « haters », « bolos »... Bref tout ces haineux qui n'ont de cesse de gerber leur haine bourrée de faute d'orthographe sur les réseaux sociaux au sujet de cette première édition de SUMOtronik à Toulon. Mais pour cracher dans la soupe, encore faut-il avoir des arguments valables. Ce qui n'est pas le cas pour nombre d'entre eux.

Votre culture musicale vous aurait-elle trahie ? Sachez une chose. La programmation n'a pas été tirée au sort par des amateurs. Elle a été choisie en fonction de votre orientation musicale et de vos goûts artistiques (en règle générale).
Autre point important de mon argumentation : personne ne vous à forcer la main ! Si pour vous Kavinsky, Popof, Krazy Baldhead sont comparables à ce que vous écoutez avec votre Dj Pamplemousse (dixit Panteros666) du samedi soir. Autant dire que vous auriez pu vous abstenir d'acheter votre place. La culture électronique n'est pas donnée à tout le monde. Il faut l'avouer.


Toulon ne bouge pas. La curiosité n'est pas de mise. Les ZOOElectro attestent du peu de personne se déplaçant pour voir des artistes comme Para One, Surkin ou encore Club Cheval. Y a de quoi avoir peur

Alors oui, il faut rendre un vive hommage aux organisateurs d'avoir pris un gros risque. Dans toute première édition, il y a des bons et des mauvais points. Les trois associations culturelles toulonnaises ont osé. C'est un pari gagné ! Encore une victoire de Panda.

26/08/2012

Interview de APL de AP (Black Eyed Peas)



Interview de APL de AP (Black Eyed Peas)
Evénèment : Live is all unit
Date : Le 26/07/2012

23/08/2012

Marilyn Manson, la renaissance du God of Fuck ?

Toujours bien planqué derrière son maquillage livide, ses yeux verrons et ses tatouages, Marilyn Manson a refait surface ces derniers mois. Et il était temps. Mais tout n'est plus si rose dans la carrière du God of Fuck. Certaines zones d'ombres subsistent toujours. Et quelques unes risquent bien d'être incurables.
Born Villain est en quelques sortes la réincarnation de Marilyn Manson. Pas son meilleur album, mais un bon retour en matière. D'ailleurs, rares ont été les critiques positives ou négatives à son égart. Pourtant, il en valait bien une. Et une bonne cette fois-ci. Pour le coup, il peut remercier grassement son ami de toujours, Twiggy Ramirez. Fidèle au poste depuis les débuts du groupe ayant quitté le bateau avant qu'il ne coule. La petite fille qu'il incarne toujours à merveille avait bel et bien prédit l'avenir. The Golden Age Of Grotesque restera comme un échec cuisant.
Bref, cela lui aura servi de leçon. Et après une petite (grosse?) remise en question et un album en demi-teinte (Eat me, drink me), Brian Warner s'est sûrement dit qu'il valait mieux se rabibocher avec l'un des hommes les plus influents du groupe. Et ce, avant que la fin de sa carrière ne sonne 


La réalisation et l'art comme seconde vie

Alors, si tout n'est pas bon dans Born Villain, nous pouvons néanmoins nous réjouir du retour aux sources du groupe. Où plutôt des deux têtes pensantes que sont Marilyn Manson et Twiggy Ramirez. La qualité artistique refait surface pour notre plus grand bien. Les mélodies sont d'époque, la voix également. Et la basse claque toujours aussi bien. Cependant ce qui pourrait nous faire penser que le God fo Fuck ait posé un genou à terre, sont ses prestations scéniques. Moins percutantes, moins trash mais ça c'est l'âge, et moins impressionnantes. Ce qui a le don de décevoir quand on connaît la réputation sulfureuse de l'artiste.


Si sur scène Marilyn Manson n'est plus, devant la caméra c'est un tout autre homme qui s'offre à nous. Coup de chapeau au réalisateur du clip Slo-Mo-Tion. Une seconde vie pour un artiste en perte de vitesse. A défaut de plaire sur scène, il ravi son public en clip vidéo. Un compromis pas toujours évident à avaler. Une chose est sûre, l'artiste au sens propre du terme a refait surface.

04/08/2012

Midi Festival : le vivre pour le croire

Une date à retenir cet été ? Celle du Midi Festival 2012. Le festival français par excellence. Une référence pour tous les amateurs de musique avant-gardiste. L'un des rares festivals, encore une fois, à oser programmer des artistes pas encore sous les feux des projecteurs. Et que grand bien lui fasse. Fort de ses deux têtes d'affiches, Bon Iver et SBTRKT, le Midi Festival a une nouvelle fois de plus cartonné.


Lancement des hostilités le vendredi 27 juillet. Et de quelle manière ! Le duo Zombie Zombie, remixé récemment par l'étoile montante de la techno française Gesaffelstein, a littéralement envouté le public. Pas de chichi. Juste des synthés et une batterie pour la rythmique. Mais les instruments ne font pas tout. La folie des deux comparses s'est propagée à la vitesse d'une "Rocket n° 9". Des mélodies lancinantes, prenantes. Tout partait d'une bon sentiment. Tout était paisible avant l'arrivée de la grosse artillerie et les crises d'hystérie du batteur.

No Ceremony///, le vent frais venu de Manchester apaisera les ardeurs de certains festivaliers. Une voix venue d'ailleurs (d'outre manche en fait) qui glacera un temps soit peu le public. Les mélodies sont là. Du moins la sono. Peu être un peu trop même. Mais l'enthousiasme ne se lit pas forcément sur les visages. Le ryhtme est rompu. La qualité artistique est belle et bien présente mais n'enchante pas vraiment.

Heureusement, la tornade Willy Moon est arrivée. Monté sur ressort l'artiste n'a fait qu'une bouchée de son live. Seulement 25 minutes. Juste le temps de réaliser qu'un artiste talentueux venait de se produire sur la scène du Midi Festival, et le show était déjà terminé. Décoiffant, sauf pour lui. Gominé à mort et tiré à quatre épingles. Willy Moon a joué le show-man jusqu'au bout. Et il avait de quoi. Un rockabily décapant et énergisant. Et transpirant (c'est le cas de le dire) le talent.

Pour clore cette (merveilleuse) première soirée, c'était sans compter sur le phénomène SBTRKT. Le duo s'est fait attendre et même sifflé par quelques jeunes écervelés. Bref, ce live de près d'une heure voire plus, valait son pesant d'or. Penser le contraire, résulterait de la folie pure. Le duo a su nous emporter dans un autre monde, qu'est le leur. De bonnes vibes, un flow de Sampha énorme et une énergie dégagée parfaite. Les jeux de lumières ont beaucoup contribué à l'ambiance feutrée. On retiendra les excellents "Hold On" et le remix interminable de "Wilfire". Parti dans une transe diabolique et psychédélique. On en redemande.


01/07/2012

Les Tops & Flops du festival Rockisland

Marseille, proclamée Capitale européenne de la culture 2013 (MP.2013), a livré un avant-goût de l'évènement ce weekend (NDLR : 28, 29, 30 Juin & 1er Juillet 2012), avec le très prometteur festival Rock Island dans l'enceinte du Fort d'Entrecasteaux. Une première édition pour la citée phocéenne auréolée d'une programmation digne des plus grands festivals de musique électronique (ou presque du moins). L'évènement quant à lui, n'a pas tenu toutes ses promesses.


LES TOPS

  • Un site unique et inexploité
S'il y a bien une chose que l'on ne peut reprocher au festival, c'est bien son lieu de rendez-vous. Un festival de musique électronique au sein d'un fort historique est tout ce qu'il y a d'atypique. Reconnaissons le. Au sein même de la ville et surplombant le Vieux port, le cadre évènementiel est tout simplement sublime et unique. Une fois dans l'entre, la vue panoramique est à couper le souffle. Marseille illuminée s'offre alors aux festivaliers mais aussi et avant tout aux artistes sur scène.

  • L'organisation
Sans organisation, pas de festival. Rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont contribué de près ou de loin à Rock Island va de soi. Près de 3000 personnes ont été comptabilisées chaque soir. Outre le carton plein, chaque recoin du fort regorgeait de stand Redbull avec bar et sandwicherie voire même un pizzaiolo. L'organisation a repensé de A à Z chaque recoin du fort pour faire en sorte que de part et d'autre de celui-ci les festivaliers puissent profiter du son qui leur été proposé. Seul regret, manquaient à l'appel des écrans.

  • La programmation
Pour une première édition, il faut avouer que la programmation a été plus qu'alléchante. Des pointures à l'image de Laurent Garnier, Gesaffeltein & Brodinski mais aussi Digitalism et Yuksek. Ainsi que d'autres grands noms comme Cassius, Nneka, Pony Pony Run Run. Quel plaisir de voir de tels artistes dans la citée phocéenne dans un tel domaine. Hâte de connaître ceux de la seconde édition.


LES FLOPS

  • Le « dit » dance-floor
L'un des gros reproches, et pour l'avoir entendu pas mal de fois, est sans conteste la piste de danse. Comme une impression d'avoir été floué. En effet quelle surprise de voir que cette dernière était en pente. Environ 1000 à 1500 festivaliers, grand maximum, ont eu la possibilité d'être au niveau de la scène. Pour les autres, en contre bas (sans visu) il fallait se contenter du son.Tout comme les autres personnes présentes dans tout le fort.

  • Eco responsable ?
En n'en pas douter, le festival Rock Island l'est ! L'onglet sur le site officiel de l'évènement le prouve. Or, force est de constater que le désastre écologique était bel et bien présent. Des bouteilles de vin, de bière etc. ont envahi chaque soir les pavés et les zones d'herbe. Sans parler des cartons de pizza. Des poubelles n'auraient pas été de trop.

  • Comme un air de boîte de nuit
Un coin V.I.P dans un festival ? En effet, aussi étonnant que cela puisse paraître il y en avait bien un. Une première pour ma part. Mais l'image de la boîte de nuit ne s'arrête pas là. Le prix des consommations. Exorbitants selon certain(e)s. Et ça se comprend. 3€/33cl la bouteille d'eau, 25€ la bouteille de rosé, 5€/25cl de bière ou encore 4€ la RedBull... Bref, heureusement que cette dernière nous a donné des ailes pour profiter des performances des artistes parce que le porte-monnaie s'en rappelle encore.


Hormis ces quelques petits couacs, le festival reste innovateur en la matière et unique en son genre sur la côte. Tout cela ne remet pas en cause la qualité de la programmation et de l'organisation de Rock Island. Le réel problème réside dans l'agencement de la scène et surtout l'espace insuffisant pour le public afin de profiter pleinement de l'évènement. Mais une question se pose, à savoir si le reste du domaine est classé au patrimoine historique. Auquel cas, le problème est tout autre.

30/06/2012

Sous le charme du festival Rockorama

Rockorama ne désigne pas seulement un festival. Rockorama est un ensemble de belles choses qui font de lui un évènement à part entière. Les artistes qui répondent présents, savent à quoi s'en tenir. Leur présence n'est pas le fruit du hasard. Voici les petits (grands?) plus de Rockorama qui font parler de lui depuis quatre éditions (NDLR : les 15, 16, 17 Juin 2012).


Le lieu
La Tour Royale. Située au bout de l'une des deux embouchures du port militaire de Touon, permet de (re)découvrir la rade. Un lieu magique que connait bien le Toulonnais de souche. Son parc paysagé permet également aux artistes d'y boire un verre, de faire connaissance avec les autres, voire d'accorder des interviews à la presse assis dans l'herbe face au coucher de soleil.

Son sous-marin
Ce célèbre sous-marin jaune est devenu, au fil du temps, l’emblème du festival Rockorama. Impossible de passer à côté de celui qui envahit les pellicules des aficionados. La scène est installée au pied de sa coque. Un cadre atypique que beaucoup nous envie.

Le paysage
La nuit tombée, le coucher de soleil laisse place à un second paysage, lumineux celui-ci. Le fort de la Tour Royale s'illumine, les lanternes bordant la mer également laissant se dessiner sur les gravillons les maillons de la chaîne de l'encre marine.

Cette année, une nouvelle fois, le mélange des cultures et des styles musicaux a opéré. Le leitmotiv du festival Rockorama, défricheur de groupes indé, a été tenu. Des canadiens de Duchess Says au suédois Summer Heart, en passant par la fougue british des célèbres membres de We Have Band et la pop/synthé des norvégiens de Casiokids. Tous en fait partager leur amour de la musique bien faite au public venu nombreux. Le mélange fut tout simplement succulant sous le soleil de la Tour Royale. Un festival qui tient vraiment toutes ses promesses. A l'année prochaine pour de nouvelles découvertes !

28/06/2012

Para One, la passion d'un producteur

La nouvelle n'aura échappé à personne. Le nouvel album de Para One est sorti tout récemment chez tous les bons disquaires de France et de Navarre. Nul doute, Passion est a classé parmi les albums de ce début (bien entamé) d'année.

Outre la passion invétérée que voue l'artiste pour la musique électronique, Para One met en avant le génie de producteur qu'il est. A l'aise dans n'importe quel registre musical que se soit, l'auteur (entre autre) de Slice&Soda étale son talent sur les douze tracks que comporte Passion. Que les choses soient claires. Passion pue la perfection à plein nez.

Para One ne se contente pas d'aligner les tracks les uns après les autres. Chacun d'entre eux et pensé et conçu afin de rendre ce l'album aussi hétérogène que possible. De l'électronique avec Wake up, aux Vibrations hip-hop et saturées, Para One s'en sort à merveille. Les scratchs et sonorités jazzy sont succulents.

Il est fort à parier que cet album tournera tout l'été. Le titre When the night est taillé sur mesure pour être un titre radiophonique voire de l'été. La voix soul du chanteur se lie à la perfection avec l'instru. Mis à part la comparaison (facile) que l'on peut faire du titre Sigmund avec Mr.Oizo, la qualité de production de l'album est irréprochable. Chaque titre nous apporte notre dose de bonne humeur et de rafraîchissement auditif.

Para One préfère de loin l'étiquette de producteur à celle d'artiste à part entière. Après cet album, il n'a plus grand chose à prouver quant à ce poste qu'il aime plus que tout. Les preuves sont faites.