26/08/2012

Interview de APL de AP (Black Eyed Peas)



Interview de APL de AP (Black Eyed Peas)
Evénèment : Live is all unit
Date : Le 26/07/2012

23/08/2012

Marilyn Manson, la renaissance du God of Fuck ?

Toujours bien planqué derrière son maquillage livide, ses yeux verrons et ses tatouages, Marilyn Manson a refait surface ces derniers mois. Et il était temps. Mais tout n'est plus si rose dans la carrière du God of Fuck. Certaines zones d'ombres subsistent toujours. Et quelques unes risquent bien d'être incurables.
Born Villain est en quelques sortes la réincarnation de Marilyn Manson. Pas son meilleur album, mais un bon retour en matière. D'ailleurs, rares ont été les critiques positives ou négatives à son égart. Pourtant, il en valait bien une. Et une bonne cette fois-ci. Pour le coup, il peut remercier grassement son ami de toujours, Twiggy Ramirez. Fidèle au poste depuis les débuts du groupe ayant quitté le bateau avant qu'il ne coule. La petite fille qu'il incarne toujours à merveille avait bel et bien prédit l'avenir. The Golden Age Of Grotesque restera comme un échec cuisant.
Bref, cela lui aura servi de leçon. Et après une petite (grosse?) remise en question et un album en demi-teinte (Eat me, drink me), Brian Warner s'est sûrement dit qu'il valait mieux se rabibocher avec l'un des hommes les plus influents du groupe. Et ce, avant que la fin de sa carrière ne sonne 


La réalisation et l'art comme seconde vie

Alors, si tout n'est pas bon dans Born Villain, nous pouvons néanmoins nous réjouir du retour aux sources du groupe. Où plutôt des deux têtes pensantes que sont Marilyn Manson et Twiggy Ramirez. La qualité artistique refait surface pour notre plus grand bien. Les mélodies sont d'époque, la voix également. Et la basse claque toujours aussi bien. Cependant ce qui pourrait nous faire penser que le God fo Fuck ait posé un genou à terre, sont ses prestations scéniques. Moins percutantes, moins trash mais ça c'est l'âge, et moins impressionnantes. Ce qui a le don de décevoir quand on connaît la réputation sulfureuse de l'artiste.


Si sur scène Marilyn Manson n'est plus, devant la caméra c'est un tout autre homme qui s'offre à nous. Coup de chapeau au réalisateur du clip Slo-Mo-Tion. Une seconde vie pour un artiste en perte de vitesse. A défaut de plaire sur scène, il ravi son public en clip vidéo. Un compromis pas toujours évident à avaler. Une chose est sûre, l'artiste au sens propre du terme a refait surface.

04/08/2012

Midi Festival : le vivre pour le croire

Une date à retenir cet été ? Celle du Midi Festival 2012. Le festival français par excellence. Une référence pour tous les amateurs de musique avant-gardiste. L'un des rares festivals, encore une fois, à oser programmer des artistes pas encore sous les feux des projecteurs. Et que grand bien lui fasse. Fort de ses deux têtes d'affiches, Bon Iver et SBTRKT, le Midi Festival a une nouvelle fois de plus cartonné.


Lancement des hostilités le vendredi 27 juillet. Et de quelle manière ! Le duo Zombie Zombie, remixé récemment par l'étoile montante de la techno française Gesaffelstein, a littéralement envouté le public. Pas de chichi. Juste des synthés et une batterie pour la rythmique. Mais les instruments ne font pas tout. La folie des deux comparses s'est propagée à la vitesse d'une "Rocket n° 9". Des mélodies lancinantes, prenantes. Tout partait d'une bon sentiment. Tout était paisible avant l'arrivée de la grosse artillerie et les crises d'hystérie du batteur.

No Ceremony///, le vent frais venu de Manchester apaisera les ardeurs de certains festivaliers. Une voix venue d'ailleurs (d'outre manche en fait) qui glacera un temps soit peu le public. Les mélodies sont là. Du moins la sono. Peu être un peu trop même. Mais l'enthousiasme ne se lit pas forcément sur les visages. Le ryhtme est rompu. La qualité artistique est belle et bien présente mais n'enchante pas vraiment.

Heureusement, la tornade Willy Moon est arrivée. Monté sur ressort l'artiste n'a fait qu'une bouchée de son live. Seulement 25 minutes. Juste le temps de réaliser qu'un artiste talentueux venait de se produire sur la scène du Midi Festival, et le show était déjà terminé. Décoiffant, sauf pour lui. Gominé à mort et tiré à quatre épingles. Willy Moon a joué le show-man jusqu'au bout. Et il avait de quoi. Un rockabily décapant et énergisant. Et transpirant (c'est le cas de le dire) le talent.

Pour clore cette (merveilleuse) première soirée, c'était sans compter sur le phénomène SBTRKT. Le duo s'est fait attendre et même sifflé par quelques jeunes écervelés. Bref, ce live de près d'une heure voire plus, valait son pesant d'or. Penser le contraire, résulterait de la folie pure. Le duo a su nous emporter dans un autre monde, qu'est le leur. De bonnes vibes, un flow de Sampha énorme et une énergie dégagée parfaite. Les jeux de lumières ont beaucoup contribué à l'ambiance feutrée. On retiendra les excellents "Hold On" et le remix interminable de "Wilfire". Parti dans une transe diabolique et psychédélique. On en redemande.