23/08/2012

Marilyn Manson, la renaissance du God of Fuck ?

Toujours bien planqué derrière son maquillage livide, ses yeux verrons et ses tatouages, Marilyn Manson a refait surface ces derniers mois. Et il était temps. Mais tout n'est plus si rose dans la carrière du God of Fuck. Certaines zones d'ombres subsistent toujours. Et quelques unes risquent bien d'être incurables.
Born Villain est en quelques sortes la réincarnation de Marilyn Manson. Pas son meilleur album, mais un bon retour en matière. D'ailleurs, rares ont été les critiques positives ou négatives à son égart. Pourtant, il en valait bien une. Et une bonne cette fois-ci. Pour le coup, il peut remercier grassement son ami de toujours, Twiggy Ramirez. Fidèle au poste depuis les débuts du groupe ayant quitté le bateau avant qu'il ne coule. La petite fille qu'il incarne toujours à merveille avait bel et bien prédit l'avenir. The Golden Age Of Grotesque restera comme un échec cuisant.
Bref, cela lui aura servi de leçon. Et après une petite (grosse?) remise en question et un album en demi-teinte (Eat me, drink me), Brian Warner s'est sûrement dit qu'il valait mieux se rabibocher avec l'un des hommes les plus influents du groupe. Et ce, avant que la fin de sa carrière ne sonne 


La réalisation et l'art comme seconde vie

Alors, si tout n'est pas bon dans Born Villain, nous pouvons néanmoins nous réjouir du retour aux sources du groupe. Où plutôt des deux têtes pensantes que sont Marilyn Manson et Twiggy Ramirez. La qualité artistique refait surface pour notre plus grand bien. Les mélodies sont d'époque, la voix également. Et la basse claque toujours aussi bien. Cependant ce qui pourrait nous faire penser que le God fo Fuck ait posé un genou à terre, sont ses prestations scéniques. Moins percutantes, moins trash mais ça c'est l'âge, et moins impressionnantes. Ce qui a le don de décevoir quand on connaît la réputation sulfureuse de l'artiste.


Si sur scène Marilyn Manson n'est plus, devant la caméra c'est un tout autre homme qui s'offre à nous. Coup de chapeau au réalisateur du clip Slo-Mo-Tion. Une seconde vie pour un artiste en perte de vitesse. A défaut de plaire sur scène, il ravi son public en clip vidéo. Un compromis pas toujours évident à avaler. Une chose est sûre, l'artiste au sens propre du terme a refait surface.