16/10/2013

Mondkopf dans sa noirceur la plus pure !

Seconde Nature a ouvert sa saison 2013/2014 de fort belle manière ce samedi 12 octobre 2013 à Aix en Provence. Au programme de cette première soirée du festival Chroniques des mondes possibles : Mondkopf (live & dj) et Low Jack (live). Deux terreurs issues du label InParadisum.

Un live étrange

Je ferais l'impasse sur le live de Mondkopf & Trafik. Peut-être ai-je oublié de prendre une dose avant de le vivre ! Qui sait ? Toujours est-il que je n'y pas trouvé grand intérêt. Un grand écran avec des pixels se baladant et formant une Eclipse (titre du live). C'est beau, c'est artistique. Mais rien de transcendant non plus ! Quant au son : lent et du mal a transporter le public, qui réclamait à son tour plus de rythme. Décevant !

Retour aux années 90

Même en sachant à quoi m'attendre de sa part, Mondkopf m'a fait passer un sale quart d'heure américain. Je suis étonné de voir que l'artiste est plus sage sur disque que derrière les platines. Peut-être l'atmosphère moite et lugubre des salles lui donne l'envie d'en rajouter ? Derrière son visage d'ange Mondkopf nous renvoie brutalement à nos années 90. Un son typiquement sortit des raves. Des kilos watts en moins. Le son est crasseux, lourd, pesant. Ça prend aux tripes et ne cesse de faire bouger mes jambes. Ma tête, elle, est au bord de l'explosion. Ce syndrome sadomasochiste que l'on connaît tous. "C'est tellement bon, que j'y reste !"

Assister à un live de Mondkopf (et Low Jack), c'est un peu comme un voyage en enfer. Le connaître et l'aimer sur disque est une chose. Le vivre en est une autre. Mondkopf produit une musique noire. La nuit réveille quant à elle, les démons qui sommeillent en lui.