Seconde Nature a ouvert sa saison
2013/2014 de fort belle manière ce samedi 12 octobre 2013 à Aix en
Provence. Au programme de cette première soirée du festival
Chroniques des mondes possibles : Mondkopf (live &
dj) et Low Jack (live). Deux terreurs issues du label InParadisum.
Un live étrange
Je ferais l'impasse sur le live de
Mondkopf & Trafik. Peut-être ai-je oublié de prendre une dose
avant de le vivre ! Qui sait ? Toujours est-il que je n'y
pas trouvé grand intérêt. Un grand écran avec des pixels se
baladant et formant une Eclipse (titre du live). C'est beau, c'est artistique. Mais rien de transcendant non plus ! Quant au son : lent et du mal a transporter le public, qui
réclamait à son tour plus de rythme. Décevant !
Retour aux années 90
Même en sachant à quoi m'attendre de
sa part, Mondkopf m'a fait passer un sale quart d'heure américain.
Je suis étonné de voir que l'artiste est plus sage sur disque que
derrière les platines. Peut-être l'atmosphère moite et lugubre des
salles lui donne l'envie d'en rajouter ? Derrière son visage
d'ange Mondkopf nous renvoie brutalement à nos années 90. Un son
typiquement sortit des raves. Des kilos watts en moins. Le son est
crasseux, lourd, pesant. Ça prend aux tripes et ne cesse de faire
bouger mes jambes. Ma tête, elle, est au bord de l'explosion. Ce
syndrome sadomasochiste que l'on connaît tous. "C'est
tellement bon, que j'y reste !"
Assister à un live de Mondkopf (et
Low Jack), c'est un peu comme un voyage en enfer. Le connaître et
l'aimer sur disque est une chose. Le vivre en est une
autre. Mondkopf produit une musique noire. La nuit réveille quant à
elle, les démons qui sommeillent en lui.