Samedi 11 septembre 2010. Date symbolique pour toute une planète suite au 11.09.2001. Nous voilà 9 ans après, et cette date est encore plus symbolique pour moi mais pour tout autre chose, Muse en live au mythique Wembley Stadium de Londres. Un an auparavant, un coup de folie me pris. A peine les tickets mis en vente pour cette date, je me suis rué sur mon clavier, ait tapoté et cliqué quelques fois, et acheté les tickets (le mien et celui de ma copine). Faire les choses à moitié n'étant pas de mon ressort, Wembley fut une bien meilleure idée que le Stade de France, date prévue 4 mois avant Londres. Places achetées ! Reste plus qu'à attendre cet évènement (le plus long entre nous). 11.09.2010, nous y sommes ! C'était hier soir et j'ai toujours autant de mal à m'en remettre, je dois l'avouer. La journée commença par une visite du célèbre château de la Reine Elizabeth II, Buckingham Palace. Je ne fais toujours pas les choses a moitié ! Réelle surprise ! magnifique, somptueux, gigantesque, les superlatifs me manquent, tellement cet endroit est inimaginable et impressionnant. Les nombres de pièces sont démesurés, quant aux jardins il y en a pour 15HA, si cela vous dit quelque chose. Tout simplement grandiose. A faire ! Chemin faisant, la faim se faisait ressentir. Nous sommes à Londres, en plein cœur, nous n'échapperons pas une énième fois au célèbre Fish&Chips. De métro en métro, nous voila sur la ligne "Metropolitan line" direction Wembley Park.
15h00, nous voilà déjà arrivés à quai. J'ose a peine imaginer le monde déjà présent. Descente de la gare et que vois-je ? Je vous le donne en mille... Le stade, reconnaissable parmi tant d'autre avec son immense arc surplombant magistralement l'architecture de celui-ci. Enfin, nous y sommes ! et non sans mal, car le temps d'attente était à peine imaginable. Arrivée 15h00, début du concert 21h00. Imaginez ! D'autres ont fait pire, j'imagine. Nous étions parqués dans des carrés par terre à attendre avec devant nous une queue interminable, en plein soleil (et oui il fait beau aussi à Londres !). Après plus d'une heure et demie d'attente, les portes s'ouvrent enfin! Ça court dans tous les sens, cris,hurle,chante,bref l'euphorie totale !
16h45, nous montons les escaliers qui mènent à l'arène, et là arrivé au sommet des escaliers... mon souffle se coupa. IMMENSE ! Une foule gigantesque occupait déjà la moitié du parterre, et une scène remplie d'écrans géants, une architecture hors du commun. Restait plus qu'à patienter.
3 premières parties avaient eut lieu. Iam Arrows, rock soft, visiblement connu par certain(e)s mais qui ne rencontrèrent pas vraiment de succès. Vint ensuite The White Lies, plus connus pour leur rock accrocheur et gratteur, pour qui le succès passa par la très bonne track Farewell To The Fairground, et dont le dernier album To Loose My Life vient tout juste de sortir. Une prestation qui pour ma part m'a bien plu dans l'ensemble. Je dis bien dans l'ensemble car certains titres étaient beaucoup plus cafouillis que d'autres. Afin de marquer les esprits le groupe finira par le titre phare Farewall To The Fairground. 3ème groupe à rentrer en lisse Biffy Clyro. Leur nom me disait quelque chose, leur album Only Revolutions ou plutôt la cover me parlait, mais je n'avais jamais vraiment eut la curiosité d'écouter à vrai dire. Entrée en fanfare et gueularde, et c'est peu dire. Des ravagés du ciboulot total. Leur musique rock trash et douce à certains moment ne m'a pas vraiment convaincu. L'écoute prochaine de leur disque me fera peut être changer d'avis, mais je trouve leur prestation et style musical très fouilli et brouillon ! Cela reste mon avis.
Arrive enfin le moment tant attendu depuis plus d'un an maintenant, MUSE ! The Resistance Tour se terminait ce soir là. Un show unique, que l'on vit qu'une fois dans sa vie.
21h00, la sirène retentis, et vint toute une rangée de
drapeaux et banderoles "They Will Not Control Us" symbolisant la révolution, mais aussi la résistance face au pouvoir, nom donné également à la tournée The Resistance Tour. Le ton est donné, la voix du peuple peut s'élever et le soulèvement de tout un peuple peu commencé ! Uprising pour ouvrir le show, quoi de mieux pour donner le ton. La foule scande le refrain, et saute dans tous les sens. Rien ne nous arrêtera, pas même la pluie qui commençait à s'abattre sur le stade lorsque les membres de Southampton entamèrent la célèbre chanson Supermassive Black Hole repris à tu-tête !
Le groupe défendra à la perfection le dernier opus du même nom que la tournée The Resistance, en interprétant à merveille les tubes comme Uprising (cf vidéo ci-dessous) en intro tout d'abord, mais aussi un somptueux je dis bien somptueux Guiding Light couronné par une explosion de cotillon rouge et blanc et serpentins, le tout toujours sur une mélodie des plus glorieuse. United States of Eurasia (+Collateral Damage) ainsi que Undisclosed Desires seront interprétées quant à elles sur une plateforme hexagonale et le tout dans les airs. En effet Dominic (drum) et Christopher (bass) se positionneront sur un hexagone au milieu de la foule, et entamer chaque intro pour après être rejoint à la guitare par Matthew. Un show haut, très haut en couleur et en lumière, et les pistes bougrement bien choisies et interprétées.
Matthew, Dominic, et Christopher ne se contenteront pas de diffuser les notes de leur dernier opus, et piocheront dans les anciens comme avec la furieuse piste Hysteria de Absolution, ou encore l'ensorcelant Bliss et les électrisants Plug in Baby (pour laquelle des énormes ballons blancs en forme d'œil ce sont vus envoyés sur la foule, qui éclatèrent au fil de la chanson pour laisser s'envoler des cotillons rouge symbolisant le sang - cf vidéo ci-dessous) et Citizen Erased, issus tous trois de l'excellent album Origin of Symmetry. Tous les albums seront représentés. Black Holes and Revelations avec les titres Starlight (vidéo ci-desous), Supermassive Black Hole, scandés, applaudis, les mains claquées toutes ensemble en rythme, une synchronisation parfaite, et une communion magnifique entre le public et les protagonistes sur scène. Un moment magique.
Les trente premières minutes furent électrisantes voire transcendantes.
Totalement hallucinant de voir une telle communion entre les 80.000 personnes présentes ce soir là dans le stade. Le groupe saura changer de rythme et calmer la foule avec leurs tracks comme Feeling Good, ou comme j'ai cité précédemment Guiding Light fort en émotion. Les parties symphoniques de leur dernier album The Resistance auront l'honneur d'être mises en scène par une grande soucoupe volante (UFO comme disent les anglais) à laquelle était attachée une acrobate, qui fit tout le tour du stade, les martiens de toutes les couleurs apparaitront un à un dans les gradins au fur et à mesure de son passage. Impressionnant !
Le show touche à sa fin, et le groupe ; comme pour clore un cycle ; entamera la piste Knights of Cydonia (cf vidéo ci-dessous). Une chanson forte, très forte en émotion et reprise par tout le stade, mais alors tout le stade (oui oui je me répète, mais c'est important !!), et aux paroles significatives. Tout le monde doit se battre pour faire entendre ses droits, il est temps que les choses changent,et reviennent dans le bon sens. Tout un symbole, comme l'ouverture de leur set list avec Uprising, dans laquelle l'image du peuple qui se soulèvent est palpable (cf clip vidéo).
23h00, fin du show. Des étoiles pleins les yeux, les acouphènes comme jamais, mais qu'est ce que c'était bon. Un concert magique, splendide, gigantesque, ... les superlatifs me manquent. Nous voilà sortis du stade de nouveau dans la foule. Cette fois-ci c'est une fourmilière humaine qui s'offrait à nous. En route pour le métro, et le retour à la réalité avec pleins d'images en tête d'un spectacle merveilleux ! Nos oreilles et nos yeux ont été mis à rude épreuve, mais le plaisir était bel et bien présent, voilà l'essentiel.
15h00, nous voilà déjà arrivés à quai. J'ose a peine imaginer le monde déjà présent. Descente de la gare et que vois-je ? Je vous le donne en mille... Le stade, reconnaissable parmi tant d'autre avec son immense arc surplombant magistralement l'architecture de celui-ci. Enfin, nous y sommes ! et non sans mal, car le temps d'attente était à peine imaginable. Arrivée 15h00, début du concert 21h00. Imaginez ! D'autres ont fait pire, j'imagine. Nous étions parqués dans des carrés par terre à attendre avec devant nous une queue interminable, en plein soleil (et oui il fait beau aussi à Londres !). Après plus d'une heure et demie d'attente, les portes s'ouvrent enfin! Ça court dans tous les sens, cris,hurle,chante,bref l'euphorie totale !
16h45, nous montons les escaliers qui mènent à l'arène, et là arrivé au sommet des escaliers... mon souffle se coupa. IMMENSE ! Une foule gigantesque occupait déjà la moitié du parterre, et une scène remplie d'écrans géants, une architecture hors du commun. Restait plus qu'à patienter.
3 premières parties avaient eut lieu. Iam Arrows, rock soft, visiblement connu par certain(e)s mais qui ne rencontrèrent pas vraiment de succès. Vint ensuite The White Lies, plus connus pour leur rock accrocheur et gratteur, pour qui le succès passa par la très bonne track Farewell To The Fairground, et dont le dernier album To Loose My Life vient tout juste de sortir. Une prestation qui pour ma part m'a bien plu dans l'ensemble. Je dis bien dans l'ensemble car certains titres étaient beaucoup plus cafouillis que d'autres. Afin de marquer les esprits le groupe finira par le titre phare Farewall To The Fairground. 3ème groupe à rentrer en lisse Biffy Clyro. Leur nom me disait quelque chose, leur album Only Revolutions ou plutôt la cover me parlait, mais je n'avais jamais vraiment eut la curiosité d'écouter à vrai dire. Entrée en fanfare et gueularde, et c'est peu dire. Des ravagés du ciboulot total. Leur musique rock trash et douce à certains moment ne m'a pas vraiment convaincu. L'écoute prochaine de leur disque me fera peut être changer d'avis, mais je trouve leur prestation et style musical très fouilli et brouillon ! Cela reste mon avis.
Arrive enfin le moment tant attendu depuis plus d'un an maintenant, MUSE ! The Resistance Tour se terminait ce soir là. Un show unique, que l'on vit qu'une fois dans sa vie.
21h00, la sirène retentis, et vint toute une rangée de
drapeaux et banderoles "They Will Not Control Us" symbolisant la révolution, mais aussi la résistance face au pouvoir, nom donné également à la tournée The Resistance Tour. Le ton est donné, la voix du peuple peut s'élever et le soulèvement de tout un peuple peu commencé ! Uprising pour ouvrir le show, quoi de mieux pour donner le ton. La foule scande le refrain, et saute dans tous les sens. Rien ne nous arrêtera, pas même la pluie qui commençait à s'abattre sur le stade lorsque les membres de Southampton entamèrent la célèbre chanson Supermassive Black Hole repris à tu-tête ! Le groupe défendra à la perfection le dernier opus du même nom que la tournée The Resistance, en interprétant à merveille les tubes comme Uprising (cf vidéo ci-dessous) en intro tout d'abord, mais aussi un somptueux je dis bien somptueux Guiding Light couronné par une explosion de cotillon rouge et blanc et serpentins, le tout toujours sur une mélodie des plus glorieuse. United States of Eurasia (+Collateral Damage) ainsi que Undisclosed Desires seront interprétées quant à elles sur une plateforme hexagonale et le tout dans les airs. En effet Dominic (drum) et Christopher (bass) se positionneront sur un hexagone au milieu de la foule, et entamer chaque intro pour après être rejoint à la guitare par Matthew. Un show haut, très haut en couleur et en lumière, et les pistes bougrement bien choisies et interprétées.
Matthew, Dominic, et Christopher ne se contenteront pas de diffuser les notes de leur dernier opus, et piocheront dans les anciens comme avec la furieuse piste Hysteria de Absolution, ou encore l'ensorcelant Bliss et les électrisants Plug in Baby (pour laquelle des énormes ballons blancs en forme d'œil ce sont vus envoyés sur la foule, qui éclatèrent au fil de la chanson pour laisser s'envoler des cotillons rouge symbolisant le sang - cf vidéo ci-dessous) et Citizen Erased, issus tous trois de l'excellent album Origin of Symmetry. Tous les albums seront représentés. Black Holes and Revelations avec les titres Starlight (vidéo ci-desous), Supermassive Black Hole, scandés, applaudis, les mains claquées toutes ensemble en rythme, une synchronisation parfaite, et une communion magnifique entre le public et les protagonistes sur scène. Un moment magique.
Les trente premières minutes furent électrisantes voire transcendantes.
Totalement hallucinant de voir une telle communion entre les 80.000 personnes présentes ce soir là dans le stade. Le groupe saura changer de rythme et calmer la foule avec leurs tracks comme Feeling Good, ou comme j'ai cité précédemment Guiding Light fort en émotion. Les parties symphoniques de leur dernier album The Resistance auront l'honneur d'être mises en scène par une grande soucoupe volante (UFO comme disent les anglais) à laquelle était attachée une acrobate, qui fit tout le tour du stade, les martiens de toutes les couleurs apparaitront un à un dans les gradins au fur et à mesure de son passage. Impressionnant ! Le show touche à sa fin, et le groupe ; comme pour clore un cycle ; entamera la piste Knights of Cydonia (cf vidéo ci-dessous). Une chanson forte, très forte en émotion et reprise par tout le stade, mais alors tout le stade (oui oui je me répète, mais c'est important !!), et aux paroles significatives. Tout le monde doit se battre pour faire entendre ses droits, il est temps que les choses changent,et reviennent dans le bon sens. Tout un symbole, comme l'ouverture de leur set list avec Uprising, dans laquelle l'image du peuple qui se soulèvent est palpable (cf clip vidéo).
23h00, fin du show. Des étoiles pleins les yeux, les acouphènes comme jamais, mais qu'est ce que c'était bon. Un concert magique, splendide, gigantesque, ... les superlatifs me manquent. Nous voilà sortis du stade de nouveau dans la foule. Cette fois-ci c'est une fourmilière humaine qui s'offrait à nous. En route pour le métro, et le retour à la réalité avec pleins d'images en tête d'un spectacle merveilleux ! Nos oreilles et nos yeux ont été mis à rude épreuve, mais le plaisir était bel et bien présent, voilà l'essentiel.
Inutile de vous dire, que ce concert restera à jamais gravé dans ma mémoire, surtout sur les terres londoniennes. Londres est tout simplement un endroit magique, et le public londonien si enthousiaste et respectueux (dans tous les sens du terme). Un weekend court mais intense en compagnie notamment de ma petite femme. Petite critique personnelle au sujet du son dans le stade. Pour ma part les intrus prenaient beaucoup trop le dessus sur la voix du chanteur à certains moments.
Merci pour tout, et de votre lecture. Le prochain rendez-vous sera le 06 Novembre au Palais Nikaia de Nice avec le concert de Patrice. Stay Tuned !
Muse @ Wembley on the 11th September 2010 | Uprising
"They will not force us, They will stop degrading us, They will not control us, We will be victorious"
Muse @ Wembley on the 11th September 2010 | Starlight
Muse @ Wembley on the 11th September 2010 | Plug in Baby
Muse @ Wembley on the 11th September 2010 | Knight of Cydonia
"No one's gonna take me alive, The time has come to make things right, You and I must fight for our rights, You and I must fight to survive"
"No one's gonna take me alive, The time has come to make things right, You and I must fight for our rights, You and I must fight to survive"
