Mettez vos plus grotesques préjugés à propos du r'n'b de côté, et laissez vous bercer par la voix suave de Jamie Woon. Dès les premières notes de son nouvel album "Mirrorwriting" avec le track "Night air" (en écoute ci-dessous) l'artiste nous calme. Lancé par le tubesque "Lady Luck" (impossible de passer à côté), cet album surprendra les plus réfractaires au r'n'b.
Quoique, qualifier le style de l'artiste par le terme r'n'b serait mal vu. Le plus approprié serait plutôt celui de la soul. Encore que... il est très difficile de classer cet album dans une catégorie tellement les mélanges sont subtiles. "Mirrorwriting" vogue entre la post/soul et l'électronique, à l'image du track "Spiral" (en écoute ci-dessous) et d'un James Blake (chronique ici) en début d'année.
Jamie Woon a su s'inspirer des plus grands et poser ses cordes vocales sur des mélodies toutes aussi magnifiques et légères les unes que les autres, sans pour autant tomber dans la facilité. Rien à voir avec ce que l'on peut entendre ici et là. Jamie Wood est un artiste a par entière avec sa voix et son talent. Il a tout juste réussi un réel tour de maître avec "Mirrorwriting". Les instrus et mélodies sont bougrement bien construites. Tout est pesé, compté, calculé minutieusement, rien n'est laissé ni à l'abandon. Des mélodies tantôt downtempo, experimental bien souvent tintées d'instruments divers et variés comme "Echoes" accompagnée d'un xylophone et tantôt Jamie se prend à chanter à cappella, sur bon nombres d'entre elle.
Et comment faire une chronique sur cet album sans parler de la fin. Impensable ! L'album à lui seul compte 45 minutes dont les deux derniers tracks qui comptabilisent à eux tout seul 9 minutes. Mais neuf minutes de caviar. Une voix posée, suave, envoutante. Fermez les yeux et écoutez la pluie frapper le sol et ruisseler le long des vitres. C'est tout juste le bonheur absolu. "Gravity" et "Waterfront" vous prennent aux tripes et vous apaisent comme jamais.
Après l'écoute de "Mirrorwriting" vous ne verrez plus jamais la soul/r'n'b comme vous l'avez connue. Jamie Wood réinvente totalement un style et a su réconcilier des genres qui se tournent traditionnellement le dos. L'artiste signe là un très bon album de grande qualité qui tournera sur les platines encore longtemps.
Quoique, qualifier le style de l'artiste par le terme r'n'b serait mal vu. Le plus approprié serait plutôt celui de la soul. Encore que... il est très difficile de classer cet album dans une catégorie tellement les mélanges sont subtiles. "Mirrorwriting" vogue entre la post/soul et l'électronique, à l'image du track "Spiral" (en écoute ci-dessous) et d'un James Blake (chronique ici) en début d'année.
Jamie Woon a su s'inspirer des plus grands et poser ses cordes vocales sur des mélodies toutes aussi magnifiques et légères les unes que les autres, sans pour autant tomber dans la facilité. Rien à voir avec ce que l'on peut entendre ici et là. Jamie Wood est un artiste a par entière avec sa voix et son talent. Il a tout juste réussi un réel tour de maître avec "Mirrorwriting". Les instrus et mélodies sont bougrement bien construites. Tout est pesé, compté, calculé minutieusement, rien n'est laissé ni à l'abandon. Des mélodies tantôt downtempo, experimental bien souvent tintées d'instruments divers et variés comme "Echoes" accompagnée d'un xylophone et tantôt Jamie se prend à chanter à cappella, sur bon nombres d'entre elle.
Et comment faire une chronique sur cet album sans parler de la fin. Impensable ! L'album à lui seul compte 45 minutes dont les deux derniers tracks qui comptabilisent à eux tout seul 9 minutes. Mais neuf minutes de caviar. Une voix posée, suave, envoutante. Fermez les yeux et écoutez la pluie frapper le sol et ruisseler le long des vitres. C'est tout juste le bonheur absolu. "Gravity" et "Waterfront" vous prennent aux tripes et vous apaisent comme jamais.
Après l'écoute de "Mirrorwriting" vous ne verrez plus jamais la soul/r'n'b comme vous l'avez connue. Jamie Wood réinvente totalement un style et a su réconcilier des genres qui se tournent traditionnellement le dos. L'artiste signe là un très bon album de grande qualité qui tournera sur les platines encore longtemps.
Jamie Woon - Spiral
Jamie Woon - Waterfront
