15/02/2011

James Blake (2011) - Un album qui flirte avec la perfection

Toutes les critiques s'accordent à dire que James Blake est LA révélation et L'album de ce début d'année. Je mets au défit quiconque de dire le contraire. James Blake nous invite à pénétrer dans son univers très minimaliste et mélancolique au travers de cet album du même nom, sorti le 7 février dernier.

Les premières mesures donnent le ton pour la suite. La voix blanche qui arrive peu après les premières notes ajoute, à la complexité du projet, une dimension humaine. Tous les morceaux qui composent cette galette sont de véritables "ovnis". Il est assez difficile de comparer cet album à quoi que ce soit d'existant.

Les onzes pistes de James Blake sont toutes plus ou moins unique. Il nous plonge véritablement dans un monde à part entière, le sien. Des bouts de mélodies inachevées ou détournées soutenues par un filet de synthé, de piano, de rythmes binaires. Au travers de ses plages, il a réussi à donner vie à la musique et donner des frissons. La reprise de "Limit to your love" de Feist transporte la composition originale dans des sphères insoupçonnées, flirtant avec la soul electro qui fait la renommée de groupe tels que Massive Attack et Portishead.

Âgé seulement de 22 ans, James Blake a parfaitement appris les leçons de ses aînés. L'artiste "british" a réussi au travers de cet album à remettre au goût du jour la musique hybride. Il n'est pas courant aujourd'hui de voir de tel prodige poser une empreinte aussi forte. James Blake fait partie des élus sur lesquels la grâce est un jour tombée.