Matthieu : "Continuer à développer nos concepts sans être "has been" !"
NO/ID a bien plus d’une idée derrière la tête, contrairement à ce que veut bien nous laissez penser ce nom aux sonorités anglo-saxonnes. Le concept a été crée par Matt & So il y a de ça quelques années maintenant. Son but ? Faire découvrir cette nouvelle vague d'artistes en tous genres de la région toulonnaise et ses alentours. Vernissages, expositions photos, mode, concerts et plus récemment l’évènement majeur : la fête de la musique 2010. Chaque concept crée le buzz et fait de plus en plus d’adeptes, de passionnés et d’adhérents. Aujourd’hui Matthieu et son équipe font partie de ces étoiles montantes de créateurs d’évènements d'un genre nouveau, aux ambitions débordantes.
Matthieu, pourrais-tu nous dire quel est le prochain gros projet de NO/ID ?
(rire) Ça c'est comme la musique ! (ndrl : Matthieu est deejay). Plus sérieusement notre prochain gros projet s'appellerait « Metropolitan Tour ». Ce serait une tournée itinérante toute l'année sur 13 dates. Ce projet devrait voir le jour dès Septembre 2011 jusqu'en Octobre 2012. En quelques mots cette tournée consisterait à faire des propositions culturelles, avec de temps à autre des expositions, des concerts, des soirées gratuites et payantes, sur 12 villes de l'agglomération dans 12 lieux différents. L'opéra de Toulon par exemple, ou encore la salle André Malraux de Six-Fours les Plages.
J'ai lu dans « Var Matin » que la ville de Toulon accueillera le festival « Les Inrocks » l'an prochain. Un parrainage est-il envisageable entre NO/ID et « Les Inrocks »?
(rire) Et oui ! J'ai acheté le journal exprès pour ça justement ! Je voulais en savoir plus sur ce festival. En réalité je préfère les festivals qui laissent la place aux jeunes talents en plus des têtes d'affiches. Notre but aussi de promouvoir les artistes de demain. Donc un parrainage ne nous apporterait rien à proprement parlez.
« Var Iations », « Tandem » etc font aussi partie de ses organisations évènementielles. Où te places-tu par rapport à elles ?
« Tandem » et « Var Iations » sont plus axès sur la musique, la découverte de nouveaux talents. Pour ma part, je me place à côté d'eux. Je crée des évènements musicaux également mais pas que. Nous voulons promouvoir entre autres de ces nouveaux talents de la musique, des artistes d'un nouveau genre et surtout de tout horizons. Ce qui m'intéresse est de continuer à développer nos concepts, sans être « has been » passé un certain âge.
Retour aux fondamentaux le temps d'une question … Pourquoi NO/ID ?
(rire) La question qui tue ! A la base on cherchait un nom de soirée pour le jour de l'an 2006/2007 à Hyères (Var). Il fallait un nom comme pour toute soirée qui se respecte. NO/ID peut avoir plusieurs significations. Soit NO/ID comme « No Identy Card », ou alors « Pas d'idée » la traduction littérale. Notre but est d'être modulable « Tu veux ça ? » donc on va créer ton identité et pas à travers la nôtre. « Si tu n'as pas d'idée, on va travailler pour toi ». C'est un peu ca le concept au final. Niveau communication on trouvait ça intéressant.
Qu'est ce qui fait votre marque de fabrique ?
Justement ! Le fait que l'on propose un tas d'autres concepts culturels et artistiques, hormis les concerts. Comme actuellement l'exposition « L'encre Bleue » (Expositions de tatoueurs), ou alors « My lazy Friendly » (fringues) il y a quelques semaines de ça, et « Street Art » l'an dernier qui a connu un gros succès.
L'art et la musique vont-ils de pair selon toi ?
Ça va de soit ! L'un ne va pas sans l'autre. J'irais même jusqu'à dire que c'est un « life style ». C'est un environnement, si tu écoutes de la musique, tu écouteras ce qui t'intéresse. Et pour t'intéresser à autre chose il faut des propositions, des concepts qui sortent du commun. Ce que NO/ID s'efforce de faire depuis quelques années maintenant.
Un artiste, un album du moment ?
Dans le style « Afrobeat » avec l'artiste Fela Kuti. Ce n’est pas très original ni une découverte puisqu’il n’est plus là, mais j’essaye de revenir au classique car c’est important aujourd’hui.