The Strypes, c'est
l'histoire de quatre minots qui n'ont même pas dix-huit ans et dont
vous n'avez pas fini d'entendre parler. Quatre irlandais dont les
dents raclent le parterre de chaque salle dans lesquelles ils se
produisent. Notamment celui du Sala Rossa de Montréal ce vendredi 21
mars 2014.
A peine une centaine de
personnes devant eux, le groupe a vraiment tout donné ce soir-là.
Une telle rage et une telle envie qui n'a laissé aucun spectateur de
marbre. Un show expéditif, à peine une petite heure, mais tellement
intense. Des furies. Les jeunes irlandais en veulent et l'ont prouvé
à mainte reprises.
Comme une impression de
se prendre un retour de flamme en pleine gueule. La setlist scotché
par terre est impressionnante. Les titres joués n'en finissent plus.
Tout l'album Snapshot et quelques autres titres ont été
interprétés. Les tracks s'enchaînent et la jeunesse ne baisse pas
de rythme. Le batteur tire la langue. Le bassiste agite sa touffe
capillaire non-stop. Le chanteur, lui, remet d'un coup de tête sa
mèche folle à chaque claquement de batterie. Quant au
guitariste/chanteur, le crooneur du groupe, il joue de son charme et
fixe le regard de chaque fille présente à ses pieds. Lui, il ne rentrera pas
seul, c'est sûr !
Un guitariste/chanteur
vedette
Les frasques
de ce jeune guitariste/chanteur du groupe The Strypes ne s'arrêtent
pas là. Car, oui il est beau gosse, bien fringué etc. Mais surtout
joue terriblement bien de la guitare. C'est affolant le niveau du
minot. A peine dix-huit ans, et gratte comme un musicien qui en joue
depuis plus de vingt ans. Une agilité et un doigté déconcertant.
Une nonchalance à couper au couteau. L'attitude de tout bon
guitariste qui se respecte. Et ça on aime !
Charismatique. Il fait le
show, survolté il change de guitare à la vitesse de l'éclair. Dans
le rythme ou en solo, le minot gère comme rarement les jeunes de son
âge gèrent. Il en va de même pour le reste du groupe. Le live
résonne comme sur leur premier album. Du pur blues/rock des années
70. Et réalisé par des petits prodiges, ça laisse rêveur. On se
retrouve dans quelques années pour les voir en headline des plus
grands festivals !