" Il y a des fois comme ça où l'on passe à coté de quelque chose, qui au final s'avère un monument. Vous l'entendez une fois, vous accrochez pas, vous lisez des chroniques à droite à gauche de cet artiste/chanteur sans trop y prêter attention, une pochette d'album vu au détour d'une page internet. Après réflexion, et la curiosité faisant effet, vous vous penchez un peu plus dessus, épluchez sa discographie, sa filmographie, et là c'est le déclic. Vous découvrez un artiste hors du commun pour lequel vous vouez un culte démesuré ! "
Tel est mon cas avec le Man in Black, j'ai nommé Mr Johnny Cash. Tu me diras, il n'est jamais trop tard pour découvrir des talents, certes, mais des monuments comme lui, j' avoue que je rougis un temps soit peu quand je reconnais mettre pencher sur cet artiste un peu tardivement.
Je pourrais en dire de même pour la population outre atlantique (je parle de la France) qui s'est penché sur cet homme assez tardivement, lors de sa renaissance artistique à l'âge de 62 ans. Car il faut avouer que durant les années 90 pas beaucoup de monde n'ont entendu parlé des premiers opus de Johnny Cash, mais plus quand sa carrière à été relancée avec la série "American Recordings" coordonnée par Rick Rubin et le tome VI (Ain't No Grave) cette année.
Rick Rubin, l'un des plus célèbres producteurs américains de Heavy Metal et Rap, pris le Man in Black sous son aile, et à partir de là tout le génie du premier tome "American Recordings" se verra sublimé. Rick Rubin qui découvrit cet homme au talent démesuré, réussira à remanier les mélodies sur lesquelles le chant rocailleux et la guitare acoustique reprirent le premier rôle, le reste des instruments ne jouant que dans l'ombre de Johnny Cash. Il faudra attendre les prochains volets de la collaboration avec Rubin pour sortir de cette ambiance feutrée et intime, qui caractérise si bien cet artiste.
C'est en 1997 à l'age de 65 ans que la vie et carrière de Johnny Cash pris un tournant. Atteint d'une maladie neurodégénérative, Cash devra restreindre ses activités musicales et ses tournées, mais ce qui n'empêchera pas l'icône d'enregistrer les tomes III (Solitary Man - 2000) et IV (The Man Comes Around - 2002), avec notamment des reprises des plus grands, telles que "Hurt" de Nine Inch Nails ou encore "Personnal Jesus" de Depeche Mode.
C'est seulement 3 ans après le décès de l'artiste (Septembre 2003) que Rick Rubin sort l'une de ses dernières collaborations, l'album posthume, tome V (A Hundred Highways). La suite tome VI (Ain't No Grave) sorti quant à elle cette année le 23 Février dernier. Ces deux derniers tomes sont parmi les albums les plus touchant et émouvant de sa carrière. Johnny Cash fait part de sa maladie, ses peurs, mais aussi ses dépendances. Une voix tremblotante et roque à travers laquelle beaucoup d'émotions passent et accompagnée d'une acoustique imparable qui donne encore plus de frissons.
Johnny Cash restera à tout jamais une icône comme l'on était beaucoup d'autre. Lui c'était la country, rock, folk mais ce qui restera en mémoire seront, sa voix et ses mélodies acoustiques magnifiques. Je finirais par un chiffre, 90 millions. C'est tout simplement le nombre d'album qu'il aura vendu durant ses cinquante années de carrière, considéré comme une figure majeure de la musique américaine du XX° siècle.
Tel est mon cas avec le Man in Black, j'ai nommé Mr Johnny Cash. Tu me diras, il n'est jamais trop tard pour découvrir des talents, certes, mais des monuments comme lui, j' avoue que je rougis un temps soit peu quand je reconnais mettre pencher sur cet artiste un peu tardivement.
Je pourrais en dire de même pour la population outre atlantique (je parle de la France) qui s'est penché sur cet homme assez tardivement, lors de sa renaissance artistique à l'âge de 62 ans. Car il faut avouer que durant les années 90 pas beaucoup de monde n'ont entendu parlé des premiers opus de Johnny Cash, mais plus quand sa carrière à été relancée avec la série "American Recordings" coordonnée par Rick Rubin et le tome VI (Ain't No Grave) cette année.
Rick Rubin, l'un des plus célèbres producteurs américains de Heavy Metal et Rap, pris le Man in Black sous son aile, et à partir de là tout le génie du premier tome "American Recordings" se verra sublimé. Rick Rubin qui découvrit cet homme au talent démesuré, réussira à remanier les mélodies sur lesquelles le chant rocailleux et la guitare acoustique reprirent le premier rôle, le reste des instruments ne jouant que dans l'ombre de Johnny Cash. Il faudra attendre les prochains volets de la collaboration avec Rubin pour sortir de cette ambiance feutrée et intime, qui caractérise si bien cet artiste.
C'est en 1997 à l'age de 65 ans que la vie et carrière de Johnny Cash pris un tournant. Atteint d'une maladie neurodégénérative, Cash devra restreindre ses activités musicales et ses tournées, mais ce qui n'empêchera pas l'icône d'enregistrer les tomes III (Solitary Man - 2000) et IV (The Man Comes Around - 2002), avec notamment des reprises des plus grands, telles que "Hurt" de Nine Inch Nails ou encore "Personnal Jesus" de Depeche Mode.
C'est seulement 3 ans après le décès de l'artiste (Septembre 2003) que Rick Rubin sort l'une de ses dernières collaborations, l'album posthume, tome V (A Hundred Highways). La suite tome VI (Ain't No Grave) sorti quant à elle cette année le 23 Février dernier. Ces deux derniers tomes sont parmi les albums les plus touchant et émouvant de sa carrière. Johnny Cash fait part de sa maladie, ses peurs, mais aussi ses dépendances. Une voix tremblotante et roque à travers laquelle beaucoup d'émotions passent et accompagnée d'une acoustique imparable qui donne encore plus de frissons.
Johnny Cash restera à tout jamais une icône comme l'on était beaucoup d'autre. Lui c'était la country, rock, folk mais ce qui restera en mémoire seront, sa voix et ses mélodies acoustiques magnifiques. Je finirais par un chiffre, 90 millions. C'est tout simplement le nombre d'album qu'il aura vendu durant ses cinquante années de carrière, considéré comme une figure majeure de la musique américaine du XX° siècle.