01/07/2012

Les Tops & Flops du festival Rockisland

Marseille, proclamée Capitale européenne de la culture 2013 (MP.2013), a livré un avant-goût de l'évènement ce weekend (NDLR : 28, 29, 30 Juin & 1er Juillet 2012), avec le très prometteur festival Rock Island dans l'enceinte du Fort d'Entrecasteaux. Une première édition pour la citée phocéenne auréolée d'une programmation digne des plus grands festivals de musique électronique (ou presque du moins). L'évènement quant à lui, n'a pas tenu toutes ses promesses.


LES TOPS

  • Un site unique et inexploité
S'il y a bien une chose que l'on ne peut reprocher au festival, c'est bien son lieu de rendez-vous. Un festival de musique électronique au sein d'un fort historique est tout ce qu'il y a d'atypique. Reconnaissons le. Au sein même de la ville et surplombant le Vieux port, le cadre évènementiel est tout simplement sublime et unique. Une fois dans l'entre, la vue panoramique est à couper le souffle. Marseille illuminée s'offre alors aux festivaliers mais aussi et avant tout aux artistes sur scène.

  • L'organisation
Sans organisation, pas de festival. Rendre hommage à toutes celles et ceux qui ont contribué de près ou de loin à Rock Island va de soi. Près de 3000 personnes ont été comptabilisées chaque soir. Outre le carton plein, chaque recoin du fort regorgeait de stand Redbull avec bar et sandwicherie voire même un pizzaiolo. L'organisation a repensé de A à Z chaque recoin du fort pour faire en sorte que de part et d'autre de celui-ci les festivaliers puissent profiter du son qui leur été proposé. Seul regret, manquaient à l'appel des écrans.

  • La programmation
Pour une première édition, il faut avouer que la programmation a été plus qu'alléchante. Des pointures à l'image de Laurent Garnier, Gesaffeltein & Brodinski mais aussi Digitalism et Yuksek. Ainsi que d'autres grands noms comme Cassius, Nneka, Pony Pony Run Run. Quel plaisir de voir de tels artistes dans la citée phocéenne dans un tel domaine. Hâte de connaître ceux de la seconde édition.


LES FLOPS

  • Le « dit » dance-floor
L'un des gros reproches, et pour l'avoir entendu pas mal de fois, est sans conteste la piste de danse. Comme une impression d'avoir été floué. En effet quelle surprise de voir que cette dernière était en pente. Environ 1000 à 1500 festivaliers, grand maximum, ont eu la possibilité d'être au niveau de la scène. Pour les autres, en contre bas (sans visu) il fallait se contenter du son.Tout comme les autres personnes présentes dans tout le fort.

  • Eco responsable ?
En n'en pas douter, le festival Rock Island l'est ! L'onglet sur le site officiel de l'évènement le prouve. Or, force est de constater que le désastre écologique était bel et bien présent. Des bouteilles de vin, de bière etc. ont envahi chaque soir les pavés et les zones d'herbe. Sans parler des cartons de pizza. Des poubelles n'auraient pas été de trop.

  • Comme un air de boîte de nuit
Un coin V.I.P dans un festival ? En effet, aussi étonnant que cela puisse paraître il y en avait bien un. Une première pour ma part. Mais l'image de la boîte de nuit ne s'arrête pas là. Le prix des consommations. Exorbitants selon certain(e)s. Et ça se comprend. 3€/33cl la bouteille d'eau, 25€ la bouteille de rosé, 5€/25cl de bière ou encore 4€ la RedBull... Bref, heureusement que cette dernière nous a donné des ailes pour profiter des performances des artistes parce que le porte-monnaie s'en rappelle encore.


Hormis ces quelques petits couacs, le festival reste innovateur en la matière et unique en son genre sur la côte. Tout cela ne remet pas en cause la qualité de la programmation et de l'organisation de Rock Island. Le réel problème réside dans l'agencement de la scène et surtout l'espace insuffisant pour le public afin de profiter pleinement de l'évènement. Mais une question se pose, à savoir si le reste du domaine est classé au patrimoine historique. Auquel cas, le problème est tout autre.

30/06/2012

Sous le charme du festival Rockorama

Rockorama ne désigne pas seulement un festival. Rockorama est un ensemble de belles choses qui font de lui un évènement à part entière. Les artistes qui répondent présents, savent à quoi s'en tenir. Leur présence n'est pas le fruit du hasard. Voici les petits (grands?) plus de Rockorama qui font parler de lui depuis quatre éditions (NDLR : les 15, 16, 17 Juin 2012).


Le lieu
La Tour Royale. Située au bout de l'une des deux embouchures du port militaire de Touon, permet de (re)découvrir la rade. Un lieu magique que connait bien le Toulonnais de souche. Son parc paysagé permet également aux artistes d'y boire un verre, de faire connaissance avec les autres, voire d'accorder des interviews à la presse assis dans l'herbe face au coucher de soleil.

Son sous-marin
Ce célèbre sous-marin jaune est devenu, au fil du temps, l’emblème du festival Rockorama. Impossible de passer à côté de celui qui envahit les pellicules des aficionados. La scène est installée au pied de sa coque. Un cadre atypique que beaucoup nous envie.

Le paysage
La nuit tombée, le coucher de soleil laisse place à un second paysage, lumineux celui-ci. Le fort de la Tour Royale s'illumine, les lanternes bordant la mer également laissant se dessiner sur les gravillons les maillons de la chaîne de l'encre marine.

Cette année, une nouvelle fois, le mélange des cultures et des styles musicaux a opéré. Le leitmotiv du festival Rockorama, défricheur de groupes indé, a été tenu. Des canadiens de Duchess Says au suédois Summer Heart, en passant par la fougue british des célèbres membres de We Have Band et la pop/synthé des norvégiens de Casiokids. Tous en fait partager leur amour de la musique bien faite au public venu nombreux. Le mélange fut tout simplement succulant sous le soleil de la Tour Royale. Un festival qui tient vraiment toutes ses promesses. A l'année prochaine pour de nouvelles découvertes !

28/06/2012

Para One, la passion d'un producteur

La nouvelle n'aura échappé à personne. Le nouvel album de Para One est sorti tout récemment chez tous les bons disquaires de France et de Navarre. Nul doute, Passion est a classé parmi les albums de ce début (bien entamé) d'année.

Outre la passion invétérée que voue l'artiste pour la musique électronique, Para One met en avant le génie de producteur qu'il est. A l'aise dans n'importe quel registre musical que se soit, l'auteur (entre autre) de Slice&Soda étale son talent sur les douze tracks que comporte Passion. Que les choses soient claires. Passion pue la perfection à plein nez.

Para One ne se contente pas d'aligner les tracks les uns après les autres. Chacun d'entre eux et pensé et conçu afin de rendre ce l'album aussi hétérogène que possible. De l'électronique avec Wake up, aux Vibrations hip-hop et saturées, Para One s'en sort à merveille. Les scratchs et sonorités jazzy sont succulents.

Il est fort à parier que cet album tournera tout l'été. Le titre When the night est taillé sur mesure pour être un titre radiophonique voire de l'été. La voix soul du chanteur se lie à la perfection avec l'instru. Mis à part la comparaison (facile) que l'on peut faire du titre Sigmund avec Mr.Oizo, la qualité de production de l'album est irréprochable. Chaque titre nous apporte notre dose de bonne humeur et de rafraîchissement auditif.

Para One préfère de loin l'étiquette de producteur à celle d'artiste à part entière. Après cet album, il n'a plus grand chose à prouver quant à ce poste qu'il aime plus que tout. Les preuves sont faites.

12/06/2012

Festival Free Music, les 29 & 30 Juin 2012


Dans le cadre idyllique et naturel du lac de Montendre, le Festival Free Music propose chaque année une programmation ouverte à tous les styles de musique, du rock à l’électronique en passant par le reggae. Doté d’un public fidèle qui s’accroît chaque année, le Free Music met un accent particulier à favoriser la diversité et les rencontres entre tous. Cette année, des améliorations seront apportées au site du festival afin d’améliorer le confort de chaque festivalier : 2 grandes scènes réaménagées, un site plus spacieux avec un nouvel espace sous les pins, un nouveau parking de 6 000 places, un nouveau camping et un nouvelle capacité de 15 000 spectateurs par soir !

PROGRAMME

Vendredi 29/06/2012 :


SNOOP DOGG - TIKEN JAH FAKOLY - THE ABYSSINIANS – ORELSAN - THE SHOES – ANDY C - MADEON - FEED ME Live with TEETH - FRANCOIS AND THE ATLAS MOUNTAINS – OLDELAF


Samedi 30/06/2012 :


PUBLIC ENEMY - JOEY STARR - UROY - DOCTOR P - HIGH DAMAGE - DANAKIL - ASAF AVIDAN & BAND - BEAT ASSAILANT - THOMAS FERSEN -  VON PARIAHS 

RESERVATION


PLUS D'INFOS



11/06/2012

Emika - Emika (2011)

Difficile de ne pas succomber au charme de la belle Emika. Yeux bleus, regard persant, bouche en coeur. Pas évident à croire que derrière ce visage d'ange se cache une musique digne des plus grands. Et pourtant avec elle, Ninja Tune a surement déniché la perle de l'année 2011.

Comme depuis le début qu'elle compose, Emika propose au travers de son premier album des morceaux lourds de sens. Une musique électronique froide, aux mélodies appuyées et joliment maîtrisées. La belle allemande produit un son pur et envoutant.

Emika joue sur tous les tableaux mais reste avant tout électronique. L'artiste nous amène dans son monde glauque et poisseux à l'image du single 'Professional Loving'. 'Be my guest' est le parfait exemple du morceau pesant, nous amenant au fond du gouffre. La mélodie est lancinante, rébarbative et flippante. Le coup de synthé viendra réveiller les morts. Le stéréotype parfait de ce que la belle nous propose dans son album.

Entre mélange électronique et luvestep, sa voix amène un côté pop pas dégueu pour le coup. Il faut dire qu'un travail énorme a été effectué sur les mélodies. 'Double Edge' en est un illustre exemple. Un album et une artiste qui ne laissent pas indifférent, tant leurs charmes opèrent si facilement.