12/06/2012

Festival Free Music, les 29 & 30 Juin 2012


Dans le cadre idyllique et naturel du lac de Montendre, le Festival Free Music propose chaque année une programmation ouverte à tous les styles de musique, du rock à l’électronique en passant par le reggae. Doté d’un public fidèle qui s’accroît chaque année, le Free Music met un accent particulier à favoriser la diversité et les rencontres entre tous. Cette année, des améliorations seront apportées au site du festival afin d’améliorer le confort de chaque festivalier : 2 grandes scènes réaménagées, un site plus spacieux avec un nouvel espace sous les pins, un nouveau parking de 6 000 places, un nouveau camping et un nouvelle capacité de 15 000 spectateurs par soir !

PROGRAMME

Vendredi 29/06/2012 :


SNOOP DOGG - TIKEN JAH FAKOLY - THE ABYSSINIANS – ORELSAN - THE SHOES – ANDY C - MADEON - FEED ME Live with TEETH - FRANCOIS AND THE ATLAS MOUNTAINS – OLDELAF


Samedi 30/06/2012 :


PUBLIC ENEMY - JOEY STARR - UROY - DOCTOR P - HIGH DAMAGE - DANAKIL - ASAF AVIDAN & BAND - BEAT ASSAILANT - THOMAS FERSEN -  VON PARIAHS 

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PLUS D'INFOS



11/06/2012

Emika - Emika (2011)

Difficile de ne pas succomber au charme de la belle Emika. Yeux bleus, regard persant, bouche en coeur. Pas évident à croire que derrière ce visage d'ange se cache une musique digne des plus grands. Et pourtant avec elle, Ninja Tune a surement déniché la perle de l'année 2011.

Comme depuis le début qu'elle compose, Emika propose au travers de son premier album des morceaux lourds de sens. Une musique électronique froide, aux mélodies appuyées et joliment maîtrisées. La belle allemande produit un son pur et envoutant.

Emika joue sur tous les tableaux mais reste avant tout électronique. L'artiste nous amène dans son monde glauque et poisseux à l'image du single 'Professional Loving'. 'Be my guest' est le parfait exemple du morceau pesant, nous amenant au fond du gouffre. La mélodie est lancinante, rébarbative et flippante. Le coup de synthé viendra réveiller les morts. Le stéréotype parfait de ce que la belle nous propose dans son album.

Entre mélange électronique et luvestep, sa voix amène un côté pop pas dégueu pour le coup. Il faut dire qu'un travail énorme a été effectué sur les mélodies. 'Double Edge' en est un illustre exemple. Un album et une artiste qui ne laissent pas indifférent, tant leurs charmes opèrent si facilement.


30/05/2012

vOPhoniQ - Cosmogonie (2012)

vOPhoniQ, jeune artiste lyonnais, nous avez déjà convaincu en octobre 2009 avec son premier album Human & computer (en libre téléchargement). Depuis, seul le titre Rainbow et ses somptueux remix, ont été livrés. Autant dire qu'à l'annonce de la sortie de son nouvel album, le 30 avril dernier, la joie ne s'est pas faite attendre. 

Cosmogonie de son nom, est enfin disponible sur le désormais célèbre label Dawn Records. Qui entre nous soit dit, vient de faire émerger un nouveau phénomène électronique. Un artiste atypique possédant un univers unique et profondément prenant. Tant par sa création musicale que part son imagination visuelle pour ses clips vidéos.

Avec ce nouvel album, vOPhoniQ réussit un second coup de maître. Oscillant entre l'electronica, ambient et sonorités tribales avec le titre Human Tribute, cet opus a tout d'un grand. C'est un voyage malicieux et psychédélique auquel nous avons affaire. Pris par la tourmente des mélodies relaxantes et parfois plus punchy, le lyonnais a su trouver l'alchimie parfaite pour cet énième expédition. 

Enter the mystic truth nous fera décoller une seconde fois avec sa ligne de basse imparable et son synthé ensorcelant. A noter que les titres des chansons sont bien souvent étranges, seul l'artiste, et lui seul, peut en comprendre leur signification. Savoir le pourquoi du comment pourrait être une bonne chose. L'imagination artistique et mélodique débordante de vOPhoniQ nous mène à nous poser beaucoup de questions. Où va-t-il puiser toute cette inspiration ? 

Overdrive, Speculus et Enter the mystic truth durent près de dix minutes chacune, et pas une fois l'écoute et redondante. Chaque fois le rythme repart de plus bel et nous ramène dans le cosmos. C'est une sensation assez étrange qui nous traverse à chaque piste qui s'enchaîne.

vOPhoniQ a participé cette année aux dix ans des nuits sonores. La reconnaissance ne fait que commencer. La communauté française électronique est difficile à intégrer. Lui, y est entré directement par la grande porte.

29/05/2012

IAM, une ode au micro d'argent

Retour en 1997 avec IAM le temps d'une soirée. Akhenaton, Shurik'n, Kephren, Kheops, Imhotep et Said ont sorti l'artillerie lourde dimanche soir à la Seyne-sur-mer dans le cadre du Festival Couleurs Urbaines. Le groupe a dépoussiéré sa discographie et a ressorti le célèbre micro d'argent. Un concert old-school comme on les aime.
 
Pendant près de deux heures le public a eu droit à un véritable show digne des premiers concerts des années 90. Un hip-hop engagé avec du flow et des intrus qui tabassent. Avec aux manettes les indétrônables Imhotep et Kheops au scratch. Un ode à l'école au micro d'argent. Disque qui a marqué tout une génération.

Chez le mac ouvre le bal précédé de Samuraï et AKH repris d'une même voix par le public. Imperial Asiatic Men n'en reviendra pas. Et comme ils aiment à le dire : « c'est ça qu'on aime ! » (avé l'accent) Les pionniers du hip-hop français sont toujours autant performants et leur prestance scénique est restée intacte. Le chanteur Saïd reprendra certains couplés chantés, et fera danser le public sur un bon son funky lors d'un interlude. Nous passerons sur les titres du dernier album de Shurik'n.

IAM a su convaincre les nouvelles comme les anciennes générations. Il faut dire que mis à part certaines jeunes têtes blondes en première ligne, le reste du public connaissait sur le bout des doigts leurs leçons. Ou plutôt les paroles du célèbre disque L'école du micro d'argent qui nous a tant fait bouger la tête durant notre jeunesse. Le mia fera quant à lui bouger les pieds des aficionados un peu plus tard.

La fin du spectacle ne tarde pas à se faire sentir et le public réclame toujours petit frère. Mais c'est du côté obscur que le groupe revient sur scène, armé de sabres lasers fluorescents. Effet garanti ! Petit frère suivra dans la foulée. Et pour assoir un peu plus sa suprématie et faire taire les mauvaises langues, Akh et Shurik'n clôtureront le concert par Demain c'est loin. Un bon son brut pour les truands !

Je ne sais pas si IAM a pour ambition de reconquérir son public, mais l'idée d'avoir privilégié cet album pour le live de dimanche nous le laisse penser. A l'heure ou certains groupes voire même jeunes artistes élevés au hip-hop des années 90 émergent, il est grand temps pour les anciens de garder le leadership. Alors on ressort les classiques. Ce qui n'est pas pour nous déplaire, il faut le reconnaître.

23/05/2012

Coldplay, un show exceptionnel !

Qui est le metteur en scène de la tournée Mylo Xyloto (2012) du groupe britannique Coldplay ? La question mérite d'être posée tant le show proposé par Chris Martin et sa bande fût grandiose ce mardi soir (NDLR 22/05/2012). Pas moins de 45.000 fans venus de toute la France et d'ailleurs s'étaient donné rendez-vous au stade Charles Ehrmann de Nice ce soir-là.


Un concert à la hauteur de toutes les espérances, mais pas de toutes les bourses. Pour sa tournée 2012, Coldplay a mis la main au portes-monnaie. Et c'est peu dire. Le concert, en devenir mythique, a débuté sur l'intro de Mylo Xyloto suivi de Hurts like heaven. Toute deux issues de leur dernier album. À ce même moment, ce sont pas moins de 40.000 bracelets fluorescents qui clignotent ensemble en même temps que s'allument les cinq écrans géants surplombant la scène. Les visages des musiciens apparaissent alors.

Le stade est illuminé de mille et une couleurs quand Chris Martin et son groupe s'avancent sur scène et entame un concert de près de deux heures. Un immense feu d'artifice éclate au-dessus du stade. L'effet de surprise est là. Une entrée en matière digne d'un 14 juillet !

Une fois le feu d'artifice terminé, il est fort à parier qu'il s'agit de l'unique grosse mise en scène de la soirée. Mauvaise langue que je suis ! Coldplay ou alors leur metteur en scène n'en est pas resté là. Il en a prévu pour tout le spectacle. Ce après quoi une pluie, que dis-je, une tempête de confettis multicolores s’abat sur la foule et dans tout le stade. C'est beau, c'est fantastique, c'est joyeux, les superlatifs viennent à manquer. Le bonheur a rendez-vous avec nous.

Encore et toujours plus de spectacle

Tant qu'il y a de l'argent, il y a de la mise en scène. Seulement trois dates en France alors il faut mettre le paquet. Sur le titre Lovers in Japan ce seront des ballons géants qui rebondiront sur la foule. Chris Martin, leader et chanteur du groupe, s'en amusera et renverra une à une les sphères gonflables au-dessus de son public. La communion est forte.

Le groupe est heureux de venir jouer dans une enceinte aussi pleine à craquer. Le chanteur ne s'en cache pas et fait part de ses émotions tout au long du concert. Mélangeant nouveaux titres et tubes planétaires à l'image d'un Scientist chantonné par une foule émue ou bien un Viva la Vida et Paradise repris à tu-tête. Le groupe a su choisir ses chansons pour un set réussi. Les balades telles que In my place ou Fix you resteront mémorables. Le public ne s'y trompe pas et tombe sous le charme et en reste sans voix, tant le silence règne. L'osmose a opéré ce soir entre Coldplay et ses fans.

Le groupe britannique a plaisir à jouer devant son public. Les sourires et l'enthousiasme des musiciens ne trompent pas. Chris Martin va et vient de part et d'autre de la scène. L'énergie dégagée est immense et ce dernier a réussi à la transmettre durant deux heures. Le rappel durera près d'une demi-heure avec entre autres Clock et Speed of sound interprétée au milieu de la foule. Un second feu d'artifice viendra clôturer ce merveilleux spectacle.

Soulignons la mise en scène énorme de l'événement. La main a été généreusement mise au portes-feuille. Rares sont les concerts d'une telle qualité scénique. À l'heure où l'industrie du disque est en berne, les salles et stades eux ne désemplissent pas. Encore ne faudrait-il pas que les tarifs atteignent des sommets, comme c'est déjà le cas pour certains artistes à venir !