10/09/2011

The White Stripes live in Mississippi (LP)

The White Stripes est mort ! Vive The White Stripes ! Même si l'un des plus grand groupe de notre génération s'en est allé, je ne résiste à l'envie de me ré-écouter ses albums. Et pour ça, quoi de mieux que leur dernier live enregistré au Mississippi, sorti cet été sur le label Third Man Records.

Sortez les mouchoirs et compagnie car ce live d'anthologie vous fera chialer comme jamais. L'amertume de la séparation du groupe n'est toujours pas consumée, et l'énergie que dégage se live vous laissera sans voix.

Même si le talentueux Jack White repart en tournée avec les Raconteurs, que Dead Wheather produit un excellent son, rien ne vaudra celui des White Stripes. Jusqu'à la fin de ses jours, tout ce que cet homme touchera sonnera White Stripes. Nous avons grandi avec, nous mourrons avec.

La qualité de ce live, nous rappelle à quel point ce groupe était énorme dans tous les sens du terme. Un frère, une soeur et un son produit digne des plus grands groupes. La liste des éloges sur ce groupe risque d'être encore longue, alors autant arrêter là. Un blues brut et un rock'n'roll bien crade ressort de ce Live in Mississippi.

Ce live nous ferait presque penser au vieux concerts sur vinyles enregistrés dans une cave. Le son est limite gresillard mais rien à faire. Ca sonne White Stripes quoiqu'il en soit et ça déchire. Le blues est présent, c'est groovie, et on aime.

Un concert d'une heure vingt. Insuffisant pour l'afficionados que je suis. Merci encore au label de Jack White, Third Man Records, d'avoir enregistré en guise "d'aurevoir", ce dernier live. Un son "old school" avec de très bons anciens morceaux, couplés à de plus récents comme "Icky Thump" et "Blue Orchid" repris à tu-tête par le public.

Meg White se déchaîne sur ses caisses et timbales. Alors que Jack, lui, fait saturer sa guitare à mort. Mais rien ne leur empêche sur d'autre track de s'envoyer avec un petit blues bien dansant comme sur "Astro" et "You don't know what love is".

Le mot de la fin reviendra à Jack White : "I don't want to go but i got to go". Le live est terminé tout comme le groupe à jamais. C'est sur ces dernières paroles que je range le vinyle dans son étui et le classe au rang des albums lives de tous les temps.

Merci pour eux.